Mutuelle entreprise : les maladies professionnelles dues au nitrosoguanidine

L’apparition d’une tumeur du cerveau peut être attribuée à divers facteurs. Parmi les nuisances les plus fréquemment observées figurent l’exposition aux champs magnétiques, aux rayonnements ionisants, et les facteurs héréditaires. De plus, le contact avec certaines substances cancérogènes, telles que la nitrosoguanidine, est bien documenté. Cette dernière est classée parmi les agents cancérogènes par le CIRC. Le régime général de la sécurité sociale reconnaît officiellement les maladies professionnelles dues à ce produit chimique. Ce texte explore la prise en charge de ces affections par le régime général et les mesures préventives à adopter pour minimiser les risques. Mutuelle entreprise : prévention des risques liés à la nitrosoguanidine.

Cette poudre jaune très inflammable produit de réactions violentes lorsqu’il est en contact avec de l’eau. L’hydrolyse alcaline produit des gaz nocifs et explosifs. Sa conservation doit se faire dans des récipients bien hermétiques avec une température en dessous de 32 °F. La décomposition se fait au-dessus de 212°F. La nitrosoguanidine est utilisée dans les laboratoires de biologie cellulaire, en recherche génétique, en étude de mutagénèse et en cancérologie. Le risque d’un accident de travail survient lors d’une exposition professionnelle comme l’inhalation, l’ingestion, le contact avec la peau ou avec les yeux (entraînant la brûlure). Les sujets les plus à risque de développer cette affection sont les personnes ayant souffert de cancers ou ayant des prédispositions à en développer.

Certains traitements des maladies contractées en service bénéficient du remboursement du RG et du régime agricole. A titre indicatif, les infections et les tumeurs peuvent survenir suite à des gestes répétitifs dans le cadre d’un travail. Si les maladies répondent aux critères et aux symptômes précisés par les régimes sociaux, elles sont indemnisables. Le glioblastome ou le cancer du cerveau causé par l’exposition au nitrosourée et ses dérivés fait partie des pathologies bénéficiant d’une prise en charge du régime général. On peut lire cette prise en charge dans le tableau n° 85. Le régime général rembourse le traitement pendant 30 ans et propose une indemnisation et des prestations particulières sous réserve d’une exposition du travailleur sous cette substance pendant au moins 6 mois. Les salariés et ouvriers susceptibles de contracter cette tumeur maligne cérébrale sont ceux qui travaillent dans le conditionnement de nitrosoguianidine et nitrosourées et ceux qui s’en servent dans les laboratoires de recherche.

Premièrement, le patient aurait à envoyer une déclaration en 3 exemplaires à la caisse d’assurance -maladie, un certificat médical et une attestation de salaires après les 15 jours suivant le diagnostic du médecin. La transmission d’une déclaration et d’un certificat médical à l’inspecteur du travail revient à la caisse. Celle-ci a 3 mois pour juger le caractère professionnel de l’affection. Un autre délai de 3 mois lui est également octroyé si une enquête complémentaire s’avère nécessaire. La caisse aurait ensuite à remettre au patient la feuille de soins pour le remboursement du traitement. Puis, elle informe l’employeur et le médecin du travail et le médecin la suite de la procédure. Si l’affection est reconnue indemnisable, la victime perçoit des soins gratuits lors de consultations chez le praticien, l’auxiliaire, au laboratoire ou à la pharmacie (en présentant les volets n° 2 ou n°3).

Des indemnités journalières et des prestations complémentaires dues par l’employeur complètent aussi le maintien total du salaire de l’employé. Après l’arrêt des soins, si la victime ne présente plus aucun effet secondaire, il peut reprendre son ancien poste. S’il présente des séquelles, la caisse propose une indemnisation à hauteur de son taux d’incapacité permanente partielle (IPP). Et s’il ne peut plus occuper son ancien poste, son employeur aurait à le reclasser dans une autre catégorie professionnelle. Enfin, s’il fait l’objet d’un licenciement, il bénéficie du double de ses indemnités de licenciement.
Toutefois, il faut préciser que les maladies qui n’entrent pas dans le cadre énoncé par le régime général n’entraînent pas de réparations.

Il est recommandé de souscrire à une mutuelle santé, que l’on soit salarié ou travailleur indépendant. Cette assurance complémentaire a pour but de compléter le remboursement du régime général et de l’assurance de groupe s’il en bénéficie. Il est conseillé de passer par un outil de comparateur en ligne pour avoir une première idée du coût de l’assurance-santé complémentaire et les garanties proposées. Le souscripteur à cette formule peut d’ailleurs personnaliser le remboursement de ses dépenses santé en fonction de ses besoins et de son budget. A titre d’exemple, s’il travaille dans un laboratoire manipulant ce type d’agent mutagène et cancérogène, il lui est conseillé d’opter pour une prise en charge plus performante pour les soins, l’hospitalisation, la radiothérapie, l’intervention chirurgicale, etc.

Dit simplement, le glioblastome est un cancer qui est localisé au niveau du cerveau. C’est une maladie grave que vous ne devez pas minimiser. Elle peut toucher les enfants, et aussi, et surtout les seniors de plus 50 ans. C’est une tumeur qui est classée parmi les cancers maligne.

Les causes du glioblastome varient selon le cas. Chez les enfants notamment et les nouveau-nés, la cause la plus fréquente est une infection périnatale chez la mère quelques jours avant la mise au monde. Chez les adultes, l’apparition de ce cancer peut avoir différentes sources : les radiations auxquelles ont été exposés le cerveau, certaines maladies ou simplement un problème génétique.

À savoir que le glioblastome est le plus fréquent des cancers du cerveau. L’incidence de cette tumeur du cerveau est la plus courante comparée aux autres tumeurs. Elle touche 1/100 000 patients. Cette grosseur tumorale apparaît en général chez les sujets âgés entre 45 à 75 ans même si elle peut survenir à tout âge. Ce type de cancer est le plus fréquent après la leucémie. La tumeur est fréquemment localisée dans l’hémisphère droit ou gauche du cerveau et peut se développer rapidement en l’espace de 2 à 3 mois. Le patient susceptible de contracter le glioblastome présente des syndromes tels que les vomissements, les maux de têtes intenables, les troubles de la vision ou les déficiences neurologiques.

De nos jours, il existe plusieurs protocoles qui permettent de le soigner correctement : chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie, etc. À cela s’ajoute un suivi psychologique. Et pour la majorité des cas, la maladie se développe pendant plusieurs années avant de se déclarer.

L’avis d’un spécialiste est bien évidemment nécessaire pour diagnostiquer un glioblastome. Des examens supplémentaires doivent être faits pour confirmer ou non le diagnostic que glioblastome : un scanner cérébral, une IRM, un EEG et des analyses de sangs. A noter que d’autres pathologies comme la neurofibromatose du type 1 peuvent aussi provoquer cette maladie.

La victime peut montrer aussi un comportement inhabituel. Néanmoins, les patients présenteront aussi quelques symptômes qui devraient alerter :

  • Maux de tête
  • Vomissement
  • Confusion et fatigue
  • Jambes lourdes et engourdissement des bras
  • Vertige
  • Épilepsie

Le contact en milieu professionnel et environnemental avec certaines expositions à des agents cancérogènes, le tabagisme et les facteurs héréditaires favorisent le développement de cette forme tumorale. D’où l’intérêt pour l’employeur de bien aménager le lieu de travail (bon état des équipements de travail, aspiration des particules dangereuses) afin d’assurer la sécurité sanitaire des employés. Il lui est également conseillé de mettre en place une mutuelle collective pour que couvrir les dépenses de ses salariés en cas de contraction d’une maladie professionnelle.

Le traitement du cancer est souvent long et onéreux. La confirmation d’un diagnostic de glioblastome nécessite le prélèvement du fragment de la tumeur. Pour lutter contre l’envahissement des tissus voisins et le métastase, le médecin traitant peut prescrire l’exérèse ou l’opération chirurgicale suivie de la chimiothérapie ou la radiothérapie. La chimiothérapie est un traitement coûteux qui risque d’impacter sur le budget de la victime et de sa famille. Le remboursement du régime général étant souvent insatisfaisant pour les postes de santé spécifiques, voilà pourquoi, il est recommandé d’adhérer à une complémentaire santé afin d’augmenter ses chances de survie après les divers traitements.

Le régime général propose des indemnisations pour le cancer cérébral du type glioblastome si le travailleur répond aux conditions imposées par la sécurité sociale. Dans le cas contraire où il ne perçoit pas de réparation, la souscription à une mutuelle santé permet de compléter cette couverture santé tout en réduisant ses restes à charge lors du traitement.