Mutuelle entreprise : les maladies professionnelles dues au rayonnement thermique

Les maladies professionnelles, telles que celles causées par le rayonnement thermique ou l’exposition à des environnements nocifs, peuvent entraîner des affections respiratoires, des cancers, et d’autres traumatismes, incluant la cataracte. En France, ces conditions sont souvent prises en charge par la Sécurité sociale, sous condition qu’elles répondent à des critères spécifiques de reconnaissance, comme c’est le cas pour la cataracte considérée comme maladie professionnelle. Les gestes répétitifs et l’exposition continue à des environnements nocifs sont des facteurs de risque clés. Pour une couverture plus complète, il est essentiel de considérer une mutuelle d’entreprise adaptée, qui peut compléter les remboursements offerts par la Sécurité sociale et fournir une protection supplémentaire contre ces risques professionnels.

La sécurité sociale indemnise une liste de maladies répertoriées dans 98 tableaux dont 56 concernent les pathologies dues aux intoxications, 21 tableaux pour les maladies infectieuses et 21 tableaux concernent les maladies causées par les conditions de travail. Le régime agricole indemnise également certaines maladies professionnelles dans ses 58 tableaux. Pour bénéficier de la réparation financière du préjudice subi, l’affection doit correspondre aux conditions du tableau, le travailleur doit prouver qu’il a été exposé au risque. La maladie doit être aussi constatée pendant le temps d’exposition et les signes pathologies doivent correspondre aux définitions du tableau.
Concernant la cataracte, le régime général indemnise cette affection oculaire provoquée par le rayonnement thermique dans son tableau numéro 71 RG.

Voici les critères permettant de bénéficier de remboursement des dépenses liées au traitement de la cataracte :

  • la prise en charge s’adresse aux travailleurs exposés habituellement au rayonnement thermique de verre ou de métal portés à une température incandescente.
  • le patient a droit aux soins gratuits et en espèces (versement d’indemnités journalières) pendant 15 ans.

Si l’ouvrier est guéri et sans séquelles à la suite du traitement, il peut reprendre son ancien poste. Néanmoins, s’il ne peut plus continuer à travailler, son employeur devrait le reclasser professionnellement. En cas de licenciement, son employeur devrait aussi doubler ses indemnités de licenciement.

Remarque : les manifestations de cataracte qui ne répondent pas aux causes et conditions précises de ce tableau ne sont pas reconnues par la Sécurité sociale. Les travailleurs qui souhaitent une prise en charge moins restrictive feront mieux de souscrire à une mutuelle santé afin de mettre en place le remboursement de la Sécurité sociale. Lors de la souscription, l’intéressé peut également sélectionner une prise en charge optimisée d’une garantie spécifique à sa profession. Pour comparer les offres d’assurances santé complémentaire ou pour réaliser quelques économies, référez-vous à un comparateur fiable et objectif. Pour mieux choisir leur assurance santé, certains particuliers effectuent des recherches ciblées grâce à un comparateur de mutuelles. Cet outil en ligne peut être utilisé de manière gratuite et librement.

Cette affection oculaire se traduit par une opacité du cristallin qui produit une cécité complète ou partielle. La victime a un trouble de vision ou une vision double et il a l’impression de voir l’environnement à travers une chute d’eau ou un voile blanc. Ses yeux s’éblouissent facilement face à des lumières vives et elle a aussi une gêne pénible en conduisant la nuit. Si la maladie commence à évoluer à un stade avancé, la pupille a un aspect d’un blanc laiteux et la victime ne perçoit plus que la lumière. Les causes principales de cette perte de transparence du cristallin sont l’altération de ses protéines par les radicaux libres. Ces molécules instables produites naturellement par l’organisme attaquent les cellules et provoquent le vieillissement et les maladies. Le système de protection interne, les antioxydants permettent de les neutraliser en partie. Ces antioxydants se trouvent dans les fruits, les légumes, etc. Le début de cette pathologie survient souvent à partir de 65 ans, mais elle peut aussi arriver plus tôt chez les travailleurs exposés au rayonnement thermique cités plus-haut. Au début, la victime pourrait ne pas ressentir de problème visuel gênant si elle se développe dans les couches périphériques du cristallin. Cependant, elle s’aggrave au fur et à mesure que la personne avance en âge. Cette pathologie touche autant les hommes que les femmes.

Cataracte chez les personnes âgées
Premièrement, on retrouve la cataracte apparaissant chez les personnes âgées. Le poids de l’âge pourrait entraîner le durcissement du cristallin au point qu’il devienne opaque. Dans ce cas, un œil est souvent plus touché qu’un autre.

Cataracte à la suite des maladies
Il y a aussi la cataracte survenant à la suite des maladies comme le diabète ou radiation. Les pathologies mal traitées et la prise de certains médicaments comme la cortisone peuvent favoriser l’apparition de cette affection oculaire. Les patients ayant subis une opération chirurgicale oculaire sont aussi prédisposés à ce risque.

Cataracte à la suite d’un traumatisme ou d’une lésion de l’œil
La cataracte peut également survenir à la suite d’un traumatisme ou d’une lésion de l’œil. Le rayonnement thermique ou rayons infra-rouges, le coup, la brûlure chimique, la blessure de l’œil altèrent la santé du cristallin.

Cataracte congénitale
Il existe également des cas de cataracte congénitale bien que cela n’est pas fréquent. Elle peut provenir suite à une maladie infectieuse de la mère comme la syphilis, la toxoplasmose, etc.

Les personnes à risques sont ainsi :

  • celles ayant souffert de diabète pendant plusieurs années,
  • celles ayant subi un traitement de radiothérapie ou chirurgie de l’œil,
  • les personnes exposées aux rayons UV du soleil,
  • celles ayant des antécédents familiaux de cette pathologie et les alcooliques.

Dès lors qu’un travailleur ou une personne ressent une baisse d’acuité visuelle ou il a toujours besoin de changer de lentilles, il devrait consulter rapidement un médecin. Ce dernier pourrait prescrire une visite chez un ophtalmologiste qui détectera la qualité de sa vision. A noter que la cataracte ne produit pas de douleurs chez la victime.

Si cette affection oculaire est à son début, l’ophtalmologiste pourrait prescrire les lunettes pour améliorer le confort visuel. Toutefois, comme la maladie s’aggrave avec les années, l’opération chirurgicale est la plus conseillée. L’opération est recommandée lorsque la victime a une gêne fonctionnelle ou elle perd la vision utile. De plus, les deux yeux peuvent être atteints et nécessitent une opération. Cette intervention permet de poser un implant dans le cristallin après avoir retiré le cristallin endommagé. Dans ce contexte, les implants monofocaux sont les plus courants. Ils sont utilisés par 95 % des personnes souffrant de cette affection. L’assurance maladie rembourse intégralement le coût de cette opération. Ces lentilles permettent à la victime de jouir d’une vision plus nette. Toutefois, avec ce type d’implant, elle doit toujours porter des lunettes pour améliorer la vision de près et la vision intermédiaire.

Les personnes qui ne souhaitent pas adopter cette solution peuvent se tourner vers les implants bifocaux et trifocaux qui s’accompagnent aussi des désavantages car, ils produisent des halos autour des points lumineux pendant la nuit. Pour remédier à ce problème, les fabricants ont créé un implant à champ de vision étendu. Ce dispositif sans effets secondaires permet de venir à bout des problèmes visuels avec les autres implants. Néanmoins, l’assurance maladie ne prend pas en charge la totalité de son coût. La victime a un reste à charge de 240 euros lors de cette opération chirurgicale. Bénéficier d’une bonne mutuelle santé permet de limiter les coûts liés aux dépenses santé.

Les rayons infrarouges sont très présents actuellement dans la société. C’est une technologie largement usitée dans la vie de tous les jours comme dans le monde de l’industrie. Attention, une forte et longue exposition à ce genre de rayon peut constituer un risque pour la santé.

Quels sont les risques des rayons infrarouges ?
En contact avec les yeux, les rayons infrarouges peuvent causer une perte partielle ou non, définitive ou non de la vue. Ce sont en effet des rayons chauffants. En contact avec la peau, ce genre de produit peut également causer des irritations, des brûlures et des réactions différentes en fonction de la personne. Une longue exposition peut également entraîner des mutations cellulaires et donc des complications médicales diverses et variées, voire des cancers.

Des dispositifs à prendre pour les employeurs
Si vous exposez vos salariés à des rayons infrarouges en permanence dans le cadre de leur travail, sachez que la loi impose désormais aux employeurs de prendre des mesures de protection  pour ces derniers. Dans les centres de beauté qui utilisent, par exemple, les rayons infrarouges pour certains traitements, il faudra utiliser des dispositifs pour la protection des yeux : des plaques fixes, des lunettes, etc. Ces accessoires doivent respecter la norme NF EN 171 selon la loi pour une protection optimale.

Dans les entreprises où certaines zones uniquement peuvent entraîner une exposition à ce genre de rayon, vous devez mettre des avertissements. Vous devez également limiter l’accès à ce genre zone et mettre en place une mutuelle de groupe performante pour les garanties les plus performantes pour vos salariés.