Combien coûte en moyenne une mutuelle entreprise ?

Toutes les entreprises privées, PMI, PME, TPE doivent mettre en place une complémentaire santé collective pour leurs salariés. Cette obligation est stipulée par la loi ANI. Cependant, la mise en place de cette mutuelle peut être parfois coûteuse, surtout si elle est soumise à des conditions de prestation minimum définies par le contrat responsable. Le coût annuel d’une mutuelle entreprise varie selon les groupes de mutuelles. Pour effectuer une pré-sélection parmi les offres, il est possible d’utiliser un comparateur de mutuelles. Cet outil s’avère pratique et permet de gagner du temps.

Souscrire à une mutuelle de santé collective vous évitera les sanctions prud’homales. En effet, depuis janvier 2016, ce type d’assurance est obligatoire pour toutes les entreprises françaises, peu importe leur taille. Il s’agit d’une couverture qui prend en charge toute ou partie de certaines dépenses de santé. Si votre contrat respecte les normes en vigueur, vous bénéficierez de quelques avantages fiscaux. En effet, les cotisations seront déductibles des charges patronales. À cela s’ajoutent la sécurité et le bien-être de vos salariés. Ils seront plus fidèles et plus productifs. La question étant : combien cela va vous coûter ?

Une moyenne de 20 à 150 euros par mois

Il faut savoir que les devis d’une mutuelle d’entreprise varient en fonction des garanties complémentaires auxquelles vous souhaitez souscrire. En moyenne, les mensualités varient entre 20 et 150 euros. Les entreprises d’assurance vous proposent une estimation avant la souscription pour que vous puissiez choisir la meilleure formule. Il existe plusieurs techniques de cotation que les assureurs peuvent utiliser afin de calculer les mensualités de votre mutuelle. Vous pouvez notamment utiliser une base de cotisation unique pour l’ensemble de vos salariés ou payer des mensualités différentes en fonction des caractéristiques de vos salariés. D’un cas à un autre, la gestion de votre contrat sera plus ou moins compliquée.

La moitié sera à la charge des salariés

Vous ne payez pas l’intégralité des cotisations pour une mutuelle d’entreprise. Au moins 50% des cotisations sont à la charge des salariés. Évidemment, cela ne vous empêchera pas de tout payer si vous en avez la possibilité.

Des dépenses qui sont déductibles

En tant qu’entreprise, vous avez la possibilité de déduire une partie des dépenses liées à votre assurance santé d’entreprise des charges patronales. C’est du moins le cas si vous choisissez une mutuelle de santé règlementaire. C’est à dire que votre mutuelle d’entreprise devra respecter le panier de soins de base défini par l’ANI. Ce qui garantira une prise en charge optimale des soins dentaires et optiques.

L’estimation du prix d’une mutuelle santé entreprise dépend de plusieurs facteurs. Il y a d’abord les garanties complémentaires (prime de naissance, garantie arrêt de travail, garanties obsèques, etc.) comprises dans la prestation de la mutuelle et leurs tarifs. On tient compte également des prestations de base et du taux de remboursement sur l’optique et le dentaire. Le coût de la mutuelle dépend également du remboursement des frais réels de l’hospitalisation et de la prise en charge des excès d’honoraires pratiqués par les médecins et spécialistes.

L’assistance aux clients ou l’accompagnement de proximité, le service carte tiers payant, l’entrée en vigueur immédiate du contrat (ou l’absence de délai de carence) influencent également le tarif d’une mutuelle d’entreprise. Les critères les plus décisifs dans le tarif global sont le nombre des salariés, leur âge moyen et leur situation familiale. Le taux de prise en charge par l’employeur peut aussi influer sur le coût de la mutuelle. Il est important de savoir que les groupes d’assurances négocient avec d’autres assureurs, ce qui leur permet de proposer des tarifs compétitifs et avantageux.

Bon à savoir :

Plus les employés d’une entreprise sont nombreux à souscrire, moins le tarif global de l’assurance sera élevé. D’autant plus qu’un certain nombre d’entreprises sont réticentes à appliquer cette loi. Elles sélectionnent avec soin les prestations des assureurs. Il faut noter qu’une entreprise sur deux offre la possibilité de choisir des options en complément pour ses salariés.

Comme nous l’avons mentionné, le tarif d’une mutuelle de groupe dépend de nombreux facteurs. Il est tout à fait possible de trouver une formule économique mais moins protectrice ou encore un contrat plus coûteux qui comprend des garanties potentiellement superflues. En général, le tarif peut varier entre 7 euros et 150 euros par mois par employé. Pour un niveau de couverture offrant de bonnes garanties, le coût approximatif est d’environ 60 euros par mois par salarié. Cela revient donc à 30 euros pour le salarié et 30 euros pour l’employeur (si la prise en charge est de 50/50).

Le tarif moyen d’une mutuelle entreprise varie en fonction de la composition du foyer du salarié et des garanties incluses dans le contrat. La prestation idéale serait des garanties sur-mesure qui s’adaptent aux besoins individuels et aux moyens financiers, tout en respectant les dispositions légales. Il est recommandé d’utiliser un outil de simulation en ligne pour trouver une offre présentant un rapport qualité-prix satisfaisant.

La plupart des assureurs proposent un formulaire de demande de devis qui peut être rempli en quelques clics. Ceci permet au site et à ses partenaires d’obtenir les informations nécessaires pour proposer une offre personnalisée. Le conseiller clientèle peut également contacter l’intéressé après qu’il ait rempli le formulaire. Par ailleurs, il existe également certains sites de courtiers qui collaborent avec plusieurs prestataires dans le domaine, dont des mutuelles et des assureurs. Ils peuvent ainsi trier les différentes offres sur le marché et trouver la proposition la plus avantageuse pour le demandeur de devis. D’autre part, l’intéressé peut recevoir rapidement plusieurs devis, allant de 4 à une dizaine selon le site. Il lui est conseillé de comparer les niveaux de garanties de ces assureurs, leurs garanties complémentaires, les cas d’exclusion, etc. L’intérêt de cette démarche réside dans le fait qu’elle n’exige aucun engagement de la part de la personne qui demande le devis. Cette dernière est libre de décliner ou d’accepter l’offre.

Il convient de souligner que le tarif de la mutuelle ainsi que la prise en charge dépendent du statut familial des employés. Si une majorité d’entre eux sont célibataires, l’entreprise prend en charge 65% de la cotisation. Toutefois, si nombre d’employés ont une famille et des ayants droit, le taux de remboursement de l’entreprise peut atteindre environ 56%.

L’objectif de cette loi est d’abord de sécuriser l’emploi et d’améliorer les conditions de santé des employés du secteur privé. Grâce à la complémentaire santé, ces derniers peuvent se faire rembourser leur ticket modérateur et les excès d’honoraires des médecins. S’ils ne disposent pas de couverture santé, ces frais sont entièrement à leur charge. Les dépenses liées à l’hospitalisation, aux soins dentaires et optiques peuvent atteindre des sommes importantes, surtout s’ils recourent à des cliniques privées. C’est pour remédier à ce désavantage que l’État a prescrit la généralisation de cette loi.

Selon le décret n°2014-1025 du 8 septembre 2014 qui définit le panier de soin minimum, les garanties doivent couvrir l’intégralité du ticket modérateur sur les consultations. Elles doivent aussi prendre en charge les actes remboursés par l’assurance maladie, le forfait hospitalier et les frais dentaires à hauteur de 125% du BR. Elles doivent également couvrir un forfait de 100 euros par an pour le verre correctif simple et 200 euros pour le verre complexe. Dans ce contexte, la participation de l’employeur doit être au moins égale à la moitié de la cotisation. Enfin, notons que la mutuelle mise en place par l’entreprise offre souvent à ses employés des tarifs compétitifs et des couvertures plus complètes comparées à l’assurance individuelle.

Pour l’entreprise, cette mesure représente un moyen de fidéliser ses salariés. De plus, les contributions patronales sont partiellement exemptées de charges sociales et les cotisations de l’employeur sont déductibles de son bénéfice imposable.

La loi de sécurisation de l’emploi a rendu le prix de la mutuelle d’entreprise obligatoire, une mesure avantageuse pour le salarié et l’employeur. En effet, le salarié tire bénéfice de cette disposition car l’employeur paye 50% de ses cotisations mutuelle, tandis que l’employeur bénéficie d’avantages fiscaux et sociaux du fait de cette mutuelle obligatoire.

Il est important ici de considérer les critères objectifs qui déterminent les tarifs en parallèle avec les éléments qui influent sur ces tarifs, y compris les formules et d’autres critères collectifs choisis par l’employeur. Les deux types de critères sont liés aux caractéristiques de la mutuelle elle-même, par exemple les garanties offertes, les risques couverts, qui constituent les critères objectifs. Les critères collectifs, quant à eux, concernent la répartition des salariés selon des tranches d’âge et de sexe.

Les fondements de ces critères ne sont pas très difficiles à comprendre, bien que leur formulation et leurs détails puissent paraître compliqués. Pour simplifier, il s’agit de définir le contenu et le niveau de garantie sur les postes de soins les plus courants, comme les soins dentaires et optiques, les analyses médicales, les frais d’hospitalisation, les frais de pharmacie. On considère ensuite les garanties complémentaires dont les salariés peuvent avoir besoin en tant que membres de la société :

  • la prime de naissance,
  • l’assistance à domicile,
  • la garantie obsèques,
  • la garantie en cas d’incapacité de travail ou d’invalidité.

On peut également prendre en compte les services annexes, tels que les services en ligne, l’absence de délai de carence, l’accompagnement de proximité, etc. L’entreprise peut également considérer les ayants droit, par convention.

Il est important de noter que le prix de la mutuelle d’entreprise ne peut pas être inférieur à un certain seuil, même si l’entreprise choisit le contrat le moins cher, à cause du panier de soins minimum défini par la loi. Une sanction de l’URSSAF peut être appliquée si l’employeur ne respecte pas les clauses de la loi ANI