Mutuelle entreprise : les maladies professionnelles dues au Nystagmus des mineurs

Certaines maladies des salariés exposés à des conditions de travail néfastes, comme les gestes répétitifs ou la présence de rayonnement ionisant, peuvent être reconnues comme maladies professionnelles. Pour bénéficier de la prise en charge par l’Assurance maladie, la pathologie doit être inscrite dans l’un des 98 tableaux du régime général. Les industries d’extraction, de mines et de bois voient fréquemment ces pathologies. Le nystagmus, une de ces maladies, sera exploré ici en termes de symptômes, de prise en charge, et de mesures préventives pour en éviter l’apparition. Pour une couverture complémentaire, envisagez une mutuelle d’entreprise adaptée, essentielle pour compléter les remboursements du régime général.

Cette maladie se définit comme étant des mouvements oscillatoires saccadés et courts du globe oculaire. Ces mouvements involontaires peuvent se produire verticalement, horizontalement ou la combinaison des deux. Ils surviennent lorsque la coordination des muscles de l’œil est perturbée. Les symptômes sont plus fréquents lorsque la personne est anxieuse, asthénique ou fait des efforts de concentration. Les causes de ces perturbations sont variées. Elles peuvent provenir d’une affection du cervelet ou de l’accumulation de liquide dans le cerveau, de la consommation abusive de certaines substances, d’un traumatisme du crâne, d’une tumeur. Cette maladie peut aussi résulter d’une cataracte de naissance, d’un défaut de parallélisme des axes des yeux, d’un défaut de production de mélanine congénitale, d’un durcissement anormal d’un tissu.

Les lésions inflammatoires des nerfs qui provoquent des vertiges et des nausées ainsi que le manque de vitamine B1 et l’intoxication alimentaire peuvent aussi provoquer l’apparition de cette maladie. Par exemple, la prise des médicaments traitant l’épilepsie peut engendrer cette pathologie.

Dans le cas de nystagmus des mineurs, il s’agit d’une maladie causée par un manque d’éclairage dans les mines. Les houilleurs sont également victimes de cette pathologie. A titre d’information, il existe une quarantaine de classification de nystagmus, mais seul celui des mineurs bénéficient de la prise en charge de l’Assurance maladie. Par ailleurs, il ne faut pas confondre cette affection avec d’autres affections comme le strabisme ou l’opsoclonus. Celui-ci se démarque par ses phases d’oscillations lentes et saccadées.

Les premiers signes cliniques de cette maladie sont les phases d’oscillation involontaires des yeux ou de l’œil. D’autres symptômes peuvent indiquer aussi qu’un patient est souffrant de cette pathologie. Par exemple, il peut avoir des étourdissements ou des problèmes de vision. La personne victime de cette maladie peut aussi être sensible à la lumière ou avoir l’impression que la terre sous ses pieds fait un tremblement. Il peut aussi avoir du mal à maintenir la tête inclinée.

Concernant la prise en charge de l’Assurance maladie de cette affection, elle est limitée aux travailleurs dans les mines. Le délai de la prise en charge du traitement est de 1 an. Remarque : les travailleurs ayant contracté cette maladie, mais qui ne travaillent pas dans les mines n’ont pas droit au remboursement de la caisse de l’assurance maladie. Pour bénéficier d’une prise en charge adéquate si on travaille dans des conditions susceptibles de provoquer cette pathologie, il est recommandé de souscrire à une complémentaire santé.

La mutuelle santé a pour vocation de compléter le remboursement insatisfaisant ou inexistant de la Sécurité sociale. Nombreuses sont les mutuelles et compagnies d’assurances proposant cette protection santé complémentaire pour les salariés et autres profils. La mise en concurrence des propositions de ces mutuelles permet de trouver celle qui propose l’offre la plus abordable en termes de cotisation. Si vous souhaitez choisir une mutuelle de manière efficace, vous avez la possibilité d’utiliser un outil en ligne simple d’utilisation. Il est gratuit et permet d’obtenir un maximum d’informations, en quelques minutes, sans avoir à se déplacer en agence ou à solliciter divers conseillers.

Cette affection qui peut arriver dans 1 cas sur 2000 personnes nécessite un traitement adéquat car, elle réduit la vision. De plus, elle peut toucher les deux yeux. A noter aussi que la personne atteint de cette maladie pourrait ne pas savoir qu’il fait des mouvements oscillatoires car, il ne perçoit pas les images comme instables ou chevrotants. Seul l’ophtalmologiste peut indiquer s’il s’agit d’un cas de nystagmus ou non. Le bilan initial peut s’accompagner d’un examen sur les conditions de travail du mineur, ses antécédents (date de survenance de la déviation), l’avancée de la déviation (constante, variable ou irrégulière). Il examine également l’acuité visuelle, l’équilibre oculomoteur ainsi que l’examen anatomique de l’œil.

Après ce diagnostic, en fonction de la sévérité des symptômes, le spécialiste des yeux peut prescrire soit les lentilles ou les verres soit la prise de médicaments ou l’intervention chirurgicale si la pathologie est déjà à un stade avancé. Le médecin peut prescrire les médicaments, mais ces derniers peuvent occasionner des effets secondaires au patient. Dans tous les cas, il doit s’informer sur les antécédents médicaux du patient pour savoir si ce dernier peut supporter les médicaments. L’opération chirurgicale, quant à elle, est l’opération la moins risquée et sans effets secondaires. Elle permet de réduire la sévérité de la pathologie et de rendre plus normale la position de la tête. Pour ce faire, le professionnel de santé peut proposer une intervention chirurgicale sur les muscles des yeux.

L’opération peut se porter sur un ou plusieurs muscles en fonction de la sévérité du nystagmus et de l’objectif de déviation pour stabiliser la position des yeux. Elle se fait sous anesthésie générale et requiert un séjour hospitalier de 2 à 3 jours. Une seule opération pourrait ne pas mener à un résultat satisfaisant. Dans ce cas, le patient aurait à subir d’autres opérations.

Après l’intervention chirurgicale, le professionnel de santé aurait encore à suivre l’état de santé du patient. Ce dernier pourrait avoir des yeux rouges, des picotements dans les yeux après cette opération. Des maux de tête pourraient aussi accompagner cette période post-opératoire. La cicatrisation dure plusieurs mois. Même des années après l’opération, le patient pourrait encore être amené à porter des lunettes correctrices. L’hospitalisation est un temps nécessaire, car les complications survenant en période post-opératoire sont ainsi surveillées. Il en est de même pour les récidives.

Même si cette maladie est rare, le salarié et son employeur doivent toujours prendre des mesures préventives pour éviter son apparition. Premièrement, il doit y avoir une visite médicale annuelle pour la surveillance médicale des salariés. L’employeur doit aussi identifier les conditions de travail à risque pouvant causer cette infection des yeux, par exemple la mauvaise lumière. Le respect de la réglementation en vigueur est important pour la sécurité des salariés. Enfin, l’employeur devra aussi penser à la mise en place d’une mutuelle du groupe dans sa structure. A défaut, le salarié peut souscrire à une mutuelle santé afin de bénéficier un traitement et un remboursement adéquats en cas de maladie.

A titre informatif, pour 20% des Français aux revenus relativement faibles, 17% renoncent aux soins optiques, pour des raisons financières, selon les statistiques du Ministère des solidarités et de la santé. Aux vues de ces indicateurs, le gouvernement prend l’initiative de réaliser les promesses du président de la république, durant sa campagne électorale, à propos de la Réforme Santé.

En effet, la Réforme 100% Santé permet l’accès pour tous aux soins sans reste à charge depuis du 1er Janvier 2020, notamment  pour les soins optique, dentaire et auditif. Au fait, la réforme 100% Santé se met progressivement en place, pour être effectif et plein le 1er Janvier 2021. Qui ignore que les prestations de soins en auditif, en dentaire et en optique sont les plus onéreuses, pourtant les prises en charge par la Sécurité Sociale sont les plus faibles ?

Depuis la mise en œuvre de la réforme, des retombées positives sont constatées pour les soins auditifs et les soins dentaires, contrairement aux soins optiques dont les résultats sont plus ou moins modérés, malgré la prise en charge totale des lunettes pour l’année 2020, par la Sécurité sociale et par la mutuelle d’entreprise obligatoire.

Depuis le 1er Janvier 2020, le prix des lunettes oscille entre 95 et 265€ pour un équipement uni-focal, et entre 180€ et 370 € pour les verres progressifs. L’opticien est obligé de proposer au patient 17 modèles de montures adultes et 10 modèles pour les enfants, tous en deux coloris, suivant la réforme Santé 100%.

En 2020, après l’application de la réforme 100% reste à charge zéro, les statistiques affichent que seuls 6% des Français ont opté le panier de classe A qui permet les prix limites de vente, dans la cadre de la réforme. Cependant, 88% des équipements de la Classe B ont été liquidés.