Liste des meilleures mutuelles santé artisan – 7

Le secteur artisanal joue un rôle clé en tant que moteur de développement économique. En France, ce secteur est responsable de la création de centaines de milliers d’emplois. Que ce soit en tant que travailleur indépendant, en créant un atelier artisanal ou une petite entreprise, les artisans peuvent choisir de diverses professions, allant du restaurateur de tableaux, au scénographe d’ambiance végétale décorative, au styliste mode ou encore au tailleur de pierres. La majorité de ces artisans sont couverts par le régime de la Sécurité Sociale. Cependant, bien que ce régime offre des remboursements sur divers postes de soins, il peut se révéler insuffisant pour certains traitements qui ne sont pas spécifiques. Afin de rester compétitifs et opérationnels, les artisans doivent donc opter pour une complémentaire santé qui tient compte des risques inhérents à leur activité professionnelle, quel que soit leur secteur d’activité. Voici une liste de métiers qui nécessitent la souscription à une assurance santé complémentaire artisan.

Un restaurateur de tableaux est un professionnel chargé de la restauration des œuvres d’art endommagées ou ternies par le temps. Son travail consiste à restituer l’aspect d’origine de l’œuvre en utilisant diverses techniques de restauration. Pour ce faire, il commence par évaluer les altérations du tableau, puis définit le type d’intervention et la durée nécessaire pour adapter l’œuvre à son époque de création et pour déterminer le style de l’artiste qui l’a créée. Son travail de restauration suit diverses étapes : désinfection ou nettoyage du tableau, réintégration, retouche et restauration proprement dite. Ce professionnel s’occupe également de la conservation préventive pour éviter de nouveaux dommages dus à des facteurs comme l’humidité et la chaleur. En outre, il s’efforce de respecter les valeurs culturelles, historiques et esthétiques de l’œuvre en question.

Pour exercer ce métier, il faut avoir non seulement une sensibilité artistique, mais aussi un certain talent, de la rigueur, de la patience et une connaissance de l’art pour restituer l’authenticité du tableau. Cet artisan peut travailler comme indépendant ou se regrouper avec d’autres au sein d’une association. Il travaille généralement pour des musées. Pour exercer ce métier, il est préférable d’avoir un master ou une licence en conservation de biens culturels. Le DNSEP créateur concepteur d’expression plastique option art, mention conservation de biens culturels permet également de se former à ce métier.

Les restaurateurs de tableaux sont souvent exposés à des risques tels que les allergies et l’exposition à des agents biologiques ou chimiques. De plus, ils ont besoin d’une bonne vision pour restaurer les œuvres d’art. Par conséquent, une mutuelle qui couvre les postes de santé tels que la médecine douce et les soins optiques est indispensable.

Un artisan spécialisé dans la restauration de ferronneries d’art anciennes s’occupe de restaurer des éléments tels que les luminaires, les tables, les portails, les grilles, etc. Ce métier artistique est accessible à tous ceux qui aiment travailler avec leurs mains et qui ont une sensibilité artistique. Des qualités comme la minutie, la précision, la patience, la maîtrise de la géométrie et du dessin d’art sont indispensables pour exercer ce métier. Pour devenir restaurateur de ferronnerie ancienne, le diplôme de restauration de patrimoine de l’INP dans la section arts du feu est nécessaire. Les titulaires du CAP ferronnier d’art, du BP métallier ou du BMA ferronnier d’art qui ont de l’expérience peuvent également accéder à cette profession.

Dans l’exercice de ses fonctions, cet artisan travaille avec divers matériaux tels que le laiton, le cuivre, l’inox, le plomb, l’acier, le fer forgé, etc. Son travail consiste à respecter le modèle original en fonction du style et de l’époque de l’objet en question. Il peut également avoir à composer des alliages si cela est nécessaire pour la restauration de la ferronnerie. Pour cela, il peut avoir à battre les métaux à chaud ou à froid pour les forger afin de leur redonner leur forme initiale. Il peut également recourir à des techniques d’emboutissage, de fusion, de fonte, de soudure ou de rivetage selon la forme de la pièce à restaurer. Après la restauration, il doit polir l’élément de décoration ou la ferronnerie ancienne.

Ce métier exige une bonne résistance physique. Les risques professionnels incluent la fatigue due aux contraintes posturales, à l’utilisation de différents outils (burin, marteau, soudure, …) et à un environnement bruyant. Pour obtenir la meilleure couverture santé, il est recommandé de souscrire à une mutuelle santé qui offre une prise en charge efficace.

Un restaurateur de mobilier d’art est un artisan spécialisé dans la conservation du mobilier d’époque. Il restaure le meuble tout en respectant son intégrité et son authenticité. Il peut travailler en freelance ou dans une entreprise artisanale. Pour accéder à cette profession, les diplômes comme le CAP ébéniste, le CAP arts du bois, le Bac Pro artisanat et métiers d’art option ébénisterie sont nécessaires. Ce professionnel doit connaître l’histoire du mobilier pour mieux évaluer les restaurations à faire ou à ne pas faire. Il utilise ensuite divers produits chimiques utiles pour la restauration du mobilier ancien. Au cours de ses missions, il peut avoir à démonter un meuble, enlever sa plaque, mais l’essentiel est qu’il doit effectuer les mêmes finitions pour redonner au meuble un coup de jeune sans modifier quoi que ce soit. Les compétences telles que le sens de l’observation, la précision, l’attention et la rigueur sont impératives pour ce métier. De plus, le respect des conditions de sécurité est également une qualité essentielle pour un restaurateur de mobiliers d’art. En effet, il manipule des produits chimiques. Pour bénéficier d’une bonne couverture, que ce soit en cas de maladie ou si un accident de travail se produit, il est recommandé d’avoir une mutuelle santé efficace.

Un scénographe d’ambiance végétale décorative organise ou conçoit le décor d’un spectacle, d’un concert, d’un salon, d’un musée ou de tout autre événement nécessitant une scène bien décorée. Il coordonne divers éléments comme le son, la lumière, les costumes, le mobilier, pour créer un environnement végétal décoratif. Pour exercer ce métier, il faut avoir de l’ingéniosité, un sens de la créativité, de l’esthétique et de l’organisation, et des compétences en design et en graphisme. Avoir un diplôme de niveau bac + 3 ou bac + 5 peut permettre d’accéder au statut de scénographe. Lors d’une mission, l’artisan pourrait travailler sans interruption pendant 48 heures consécutives et ne pas pouvoir interrompre son travail quand il le souhaite. Il est recommandé pour tous les travailleurs indépendants de souscrire à une mutuelle santé.

L’artisan sellier se spécialise dans la fabrication de selles et des équipements et harnachement des chevaux (harnais, sangles, brides, courroies, garnitures pour voitures…). Le métier est accessible pour tous ceux qui ont un intérêt pour le travail du cuir et qui aiment réaliser un travail soigné. On retrouve des spécialités telles que :

  • le sellier-bourrelier (spécialiste de bâche, de courroie et harnachements),
  • le sellier-harnacheur (qui fabrique les accessoires de harnachements comme les selles, les harnais…),
  • le sellier-garnisseur (qui confectionne les coussins de l’intérieur des voitures…),
  • le sellier-maroquinier (qui réalise des articles comme les portefeuilles, les porte-monnaie, la ceinture à la manière d’un « sellier ».

Cet artisan doit être méticuleux, précis et créatif pour pouvoir réaliser des articles de cuir sur mesure pour les clients. En tant qu’artisan d’art, le sens d’innovation, la connaissance des procédés de fabrication des divers matériaux (coupe, collage, assemblage, surtaillage, astiquage, renfort etc.) et la maîtrise du dessin sont également indispensables au sellier. Une formation comme le CAP de sellier-harnacheur, ou brevet de sellier-harnacheur prépare bien à ce métier, bien qu’il soit possible de l’exercer sans diplôme. Les contraintes posturales et articulaires, les situations avec contraintes visuelles, le travail en espace contrôlé sont les risques du métier. Pour mieux soigner les fatigues de bras, du cou ou des yeux, la souscription à une mutuelle offrant un remboursement intéressant des postes de soins relatifs à ce métier est vivement conseillé.

Pour devenir opticien lunetier, il faut obtenir un BTS opticien lunetier, qui requiert au moins deux ans d’étude après le baccalauréat. Ce professionnel de la santé conseille les clients dans le choix des lentilles, des verres correcteurs et des montures qui améliorent leur acuité visuelle et s’adaptent à la forme de leur visage ou à la mode. Il taille les verres et les insère ensuite dans la monture, avant d’ajuster les lunettes sur le nez du client et de vérifier si ce dernier est à l’aise avec son instrument d’optique. Il propose aussi des étuis et des produits d’entretien, et assure souvent un service après-vente pour fidéliser sa clientèle. La minutie, la dextérité manuelle, un bon sens du contact avec le client, la fibre commerciale, la patience ainsi que le sens esthétique sont requis pour ce métier. Il est judicieux pour cet artisan de souscrire à une mutuelle santé performante, qui viendra compléter la prise en charge du régime obligatoire et lui permettre d’exercer sa profession sans interruption.

Le serrurier établit d’abord le plan technique en fonction de la demande du client, avant de façonner les modèles de serrure ou de clefs. Il dessine ensuite la pièce mécanique et choisit le métal approprié, puis effectue le perçage, le polissage, le meulage, le pliage, l’assemblage et la soudure du modèle avant de le monter sur le chantier. Outre la réalisation de serrures et de clefs, il s’occupe également de leur réparation et de leur entretien. Il peut être spécialisé en ferronnerie d’art ou en travail de l’alu. Pour devenir serrurier-métallier, un CAP serrurier-métallier, un BTS CRCI, ou un bac professionnel ouvrage du bâtiment avec option métallerie sont nécessaires. La dextérité, la précision, l’attention, la bonne condition physique et la maîtrise des techniques du métier sont essentielles. Il pourrait aussi être amené à travailler en hauteur lorsqu’il installe des fenêtres, des stores, etc. Pour une meilleure prise en charge des dépenses de soins de santé en cas d’hospitalisation ou d’accident de travail, la souscription à une complémentaire santé est avantageuse pour cet ouvrier.

Le solier moquettiste s’occupe de la pose de moquettes ou de tout autre type de revêtements dans un chantier. Il prépare d’abord le support en ponçant ou en décapant le sol pour obtenir le niveau de nivellement requis. Puis, il découpe le matériel qu’il va utiliser en fonction des mesures de la pièce. Des outils tels que le marteau, la tenaille, la tondeuse lui seront utiles dans la pose du revêtement. Il pourrait également réaliser des travaux d’électricité ou de peinture mineurs lors de la finition. Le CAP solier-moquettiste ou le CAP peintre-applicateur de revêtement sont des formations initiales pour devenir solier moquettiste. Des formations plus poussées, comme le Bac pro aménagement et finition du bâtiment, le BP peintre applicateur de revêtement, ou le BTS AF, préparent également à cette profession. Pour économiser en cas de maladies causées par les poussières malodorantes et les contraintes posturales, il est recommandé à cet artisan de souscrire à une mutuelle qui couvre les risques spécifiques à son métier.

L’artisan styliste mode, créateur de vêtements, invente, esquisse et conçoit des modèles de prêt-à-porter au summum de la mode, ou même à l’avant-garde des tendances de la mode. Il crée généralement deux collections par an pour les saisons de mode haute couture. Il peut se spécialiser dans un domaine particulier comme la lingerie, les vêtements de sport, les tenues de soirée, etc. La concurrence est redoutable dans ce secteur, et ceux qui parviennent à se faire un nom à l’échelle nationale ou internationale sont rares. Il existe plusieurs qualifications et formations pour former de futurs stylistes de mode, dont le brevet de maîtrise couture, le BTS stylisme de mode, le DESS mode et création, le DMA arts et textile, etc. Pour ce métier, le sens créatif, une forte personnalité, une bonne résistance physique et nerveuse sont indispensables. Une souscription à une complémentaire santé est recommandée pour compenser le désengagement croissant du régime obligatoire en cas de maladies plus spécifiques causées par la fatigue ou le stress nerveux.

L’artisan tailleur de pierre sculpte les murs, les voûtes et les édifices en pierre. Pour ce faire, il commence par scier et découper de gros blocs de pierre. Cette opération nécessite l’utilisation d’une tronçonneuse. En utilisant les modèles fournis, il façonne la pierre jusqu’à obtenir la taille et la forme désirées. Ensuite, il procède au polissage de son ouvrage avant de le livrer au client. Ses créations varient, allant de la fabrication de dallage, de rampe, de colonne, de corniche, d’arcs, etc. Cet artisan peut également se spécialiser dans la fabrication de monuments funéraires en marbre ou devenir restaurateur de monuments historiques. Outre le sens de la créativité, de l’imagination et du sens esthétique, ce professionnel doit faire preuve de précision et d’habileté manuelle. La prudence et une bonne résistance physique sont également essentielles car une mauvaise utilisation du burin pourrait causer un accident grave, et le travail est très physique. Pour devenir artisan tailleur de pierre, il faut au minimum un CAP graveur et tailleur sur pierre. Des formations complémentaires, telles que la MC graveur sur pierre, la MC restauration du patrimoine, le BP métiers de la pierre, etc., permettent de compléter le CAP. La souscription à une mutuelle santé est recommandée pour bénéficier d’une couverture efficace en cas de maladies causées par la poussière des pierres, d’accidents en hauteur ou au travail, etc.

Les artisans, lorsqu’ils travaillent pour leur propre compte seuls, sont considérés comme des travailleurs non salariés. Depuis le 1er janvier 2018, les artisans sont intégrés au régime de la Sécurité Sociale des Indépendants, anciennement appelée RSI ou Régime Social des Indépendants. En effet, le SSI gère la couverture santé des artisans. Ils peuvent bénéficier d’une protection sociale en matière d’assurance maladie au même titre que les salariés. Toutefois, le taux de remboursement de base de la SSI est relativement insuffisant, l’artisan a donc la possibilité de souscrire une complémentaire Santé, ce qui est fortement recommandé.

Pour l’artisan, en tant que travailleur non salarié, souscrire une complémentaire santé est une prévoyance pour les périodes difficiles en cas d’arrêt maladie, d’accident de travail ou de perte d’emploi. Les TNS n’ont pas de couverture chômage au sein de la SSI.

La mutuelle santé des artisans doit être choisie avec soin et avec une vision à long terme. L’artisan doit être conscient qu’en cas d’arrêt prolongé de travail, ses activités génératrices de revenus sont menacées. Il est donc essentiel de souscrire à une complémentaire santé et de prévoyance pour couvrir les risques. Le conjoint collaborateur non salarié ainsi que les enfants TNS doivent également être couverts.

Ainsi, l’artisan TNS doit construire sa protection sociale en complément des prestations offertes par la SSI en se référant à la Loi Madelin du 11 février 1994, qui permet la déduction des cotisations de mutuelle Santé du bénéfice imposable et surtout l’assurance des pertes de revenus dues à un arrêt de travail.

En tant qu’artisan, vous devez également souscrire à une mutuelle de santé. Cela vous aidera à réduire les dépenses imprévues liées à vos soins médicaux. Vous avez actuellement l’embarras du choix en la matière. Cependant, il ne suffit pas de se jeter sur la première offre venue, au risque de payer votre mutuelle trop cher. Alors, comment comparer les offres ? Voici quelques suggestions.

Tenir compte des garanties proposées
Pour être sûr d’être couvert pour les prestations de santé dont vous avez besoin, vous devez tenir compte en premier lieu des garanties proposées. Notez cependant qu’une assurance responsable proposera des couvertures de base ANI. Les soins dentaires et les soins optiques seront donc déjà couverts à 100%. Vous devrez personnaliser les compléments de prise en charge en fonction de vos besoins et des risques associés à votre métier.

Comparer les primes
L’objectif est de payer le juste prix pour votre mutuelle santé, vous devez donc aussi comparer les primes. En moyenne, ce type de contrat coûte entre 18 et 43 euros par mois. Tout dépend des prestataires et des formules que vous avez choisies. Attention, entre les formules de base, intermédiaires et prémium, le niveau des remboursements peut varier.

Des comparateurs gratuits en ligne à votre disposition
Pour gagner du temps dans vos recherches, vous pouvez compter sur les comparateurs gratuits en ligne. En quelques clics, vous pourrez mettre en concurrence les propositions des différentes entreprises. Vous obtiendrez une liste des meilleures offres du marché.