Mutuelle santé senior : le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate peut survenir à partir de 50 ans chez les hommes. Les facteurs génétiques, environnementaux et le mode de vie sont incriminés dans la formation de cette pathologie. Il est important de rappeler que le cancer est une ALD (Affection de Longue Durée) bénéficiant d’une prise en charge à 100% par l’Assurance-maladie. Voici un aperçu des symptômes, causes, et mesures préventives liés à cette maladie.

Le cancer de la prostate ne cause pas nécessairement la mort d’un homme. Toutefois, il peut entraîner des complications sévères. La tumeur grossit progressivement et peut comprimer l’urètre, le canal d’évacuation de l’urine de la vessie. Les symptômes courants incluent des envies fréquentes d’uriner, un affaiblissement du jet urinaire et des douleurs lors de la miction. Une détection précoce et un traitement approprié peuvent conduire à la guérison.

Les stades du cancer de la prostate dépendent de la quantité de cellules cancéreuses et de leur localisation au moment du diagnostic. Ils sont classés comme suit :

  • Stade 1 : Le cancer n’est pas détectable au toucher rectal et ne présente aucun symptôme.
  • Stade 2 : Le toucher rectal peut détecter une masse dure. La maladie est confinée à la prostate, généralement dans un seul lobe.
  • Stade 3 : Le cancer s’étend au-delà de la prostate, et peut affecter les vésicules séminales.
  • Stade 4 : C’est le stade le plus avancé. Le cancer s’est propagé à d’autres organes, tels que la vessie, le rectum, le foie, les os ou même les poumons.

Chaque stade du cancer de la prostate nécessite un traitement spécifique. Au stade 4, le traitement est plus complexe et la guérison est moins probable.

Le cancer de la prostate est l’une des principales causes de décès par cancer chez l’homme. Il est courant chez les hommes âgés de plus de 60 ans, avec un âge moyen de diagnostic à 70 ans et un âge moyen de décès à 80 ans. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes, qui prennent naissance dans les cellules qui recouvrent la prostate.

En général, le cancer de la prostate peut ne pas présenter de symptômes aux stades précoces. Les symptômes tels que les troubles urinaires, la présence de sang dans l’urine ou le sperme, l’envie fréquente d’uriner, la douleur lors de la miction et l’engourdissement des pieds apparaissent généralement aux stades plus avancés. Les douleurs peuvent également se manifester au niveau du rectum, provoquant des coliques néphrétiques. Si le cancer se propage à d’autres parties du corps, des symptômes tels que la perte d’appétit, la perte de poids, la fatigue, les douleurs osseuses et les raideurs des hanches et des cuisses peuvent survenir. Une toux persistante et l’essoufflement pourraient également indiquer la progression de la maladie. Cependant, ces symptômes peuvent aussi être associés à d’autres affections comme l’hypertrophie bénigne de la prostate.

Remarque : Une tumeur peut bloquer l’urètre, entraînant une insuffisance rénale. Si la tumeur comprime la moelle épinière, cela pourrait entraîner une perte de contrôle de la vessie.

  • La prédisposition génétique joue un rôle dans le développement du cancer de la prostate. Les individus ayant un antécédent familial de cancer de la prostate sont plus à risque. La présence des gènes BRCA1 et BRCA2 peut également augmenter le risque. Les hommes d’origine africaine sont plus à risque que les hommes caucasiens, tandis que les hommes d’origine asiatique ont généralement un risque plus faible. Cependant, ce risque peut augmenter chez les Asiatiques qui migrent vers l’Europe, suggérant que des facteurs environnementaux et alimentaires, tels qu’une alimentation riche en graisses, en viandes rouges et en charcuteries, peuvent également jouer un rôle.
  • L’obésité et certaines affections non traitées de la prostate ou une inflammation de celle-ci peuvent augmenter le risque de cancer.
  • La taille, ainsi que l’exposition professionnelle à des substances telles que le cadmium, les dérivés du caoutchouc et les pesticides, peuvent augmenter le risque.
  • La consommation excessive d’alcool, un nombre élevé d’éjaculations, et une vasectomie antérieure peuvent également augmenter le risque, bien que les preuves soient moins concluantes pour ces derniers facteurs.

Le dépistage du cancer de la prostate commence souvent par un toucher rectal. Lors de cet examen, le médecin peut détecter des nodules durs avec des contours irréguliers. Cependant, dans certains cas, notamment aux stades précoces, le cancer n’est pas toujours palpable. Pour renforcer le diagnostic, un dosage sanguin de l’antigène prostatique spécifique (PSA) est effectué. Un taux élevé de PSA peut indiquer la présence d’un adénome, d’un cancer ou d’autres affections de la prostate. Un taux en augmentation rapide pourrait évoquer un cancer, tandis qu’une augmentation lente pourrait indiquer un adénome. Le dosage annuel du PSA et le toucher rectal sont recommandés pour le dépistage de cette maladie.

Si le toucher rectal détecte des anomalies ou si le taux de PSA est élevé, des biopsies de la prostate peuvent être nécessaires pour confirmer le diagnostic. Une échographie de la prostate peut également être prescrite. Si les biopsies confirment la présence d’une tumeur maligne, des examens supplémentaires comme un scanner abdomino-pelvien ou une IRM peuvent être requis. En cas de suspicion de métastases osseuses, une scintigraphie osseuse peut être effectuée.

Selon l’évolution de la tumeur et l’âge du patient, plusieurs options thérapeutiques peuvent être envisagées : chirurgie (y compris par assistance robotisée), radiothérapie externe, implantation de grains radioactifs, hormonothérapie, ultrasons focalisés de haute intensité ou cryochirurgie. L’efficacité des traitements combinés, comme l’hormonothérapie associée à la chirurgie ou à la radiothérapie, est souvent supérieure à celle d’un traitement unique.

La Sécurité sociale assure la prise en charge du traitement du cancer de la prostate, classé parmi les 30 Affections de Longue Durée (ALD) exonérantes. Cependant, les dépassements d’honoraires, souvent rencontrés lors de consultations spécialisées, les frais de transport et les traitements pour d’autres affections concomitantes ne sont généralement pas couverts. S’ajoutent également la participation forfaitaire de 1 euro, le forfait hospitalier journalier, ainsi que les frais pour une chambre individuelle.

Pour une couverture plus complète, il est conseillé de souscrire à une mutuelle santé, en particulier pour les seniors. Cette assurance complémentaire a pour objectif de couvrir les frais non pris en charge par la Sécurité sociale.

Afin de trouver une mutuelle santé senior adaptée et économique, les intéressés peuvent utiliser un comparateur de mutuelles en ligne. Cet outil permet de comparer rapidement les offres disponibles sur le marché. Une fois la mutuelle choisie, il est important de vérifier certains détails tels que le tiers payant, la rapidité des remboursements, le délai de carence, etc.

Avec l’avancée en âge et la survenance d’affections de longue durée, telles que le cancer de la prostate, les besoins en soins médicaux et les séjours hospitaliers peuvent augmenter. Il est également courant de rencontrer des problèmes auditifs et visuels. Pour obtenir un remboursement optimal des dépenses de santé en adéquation avec leurs besoins et leur budget, il est recommandé aux seniors de souscrire à une mutuelle santé adaptée. Allianz, reconnu dans le domaine de l’assurance-vie et assurance-dommage, propose cette offre de complémentaire santé. L’adhésion à ce service ne nécessite pas de formalités médicales et offre une couverture immédiate. Le contrat “Allianz Composio Senior” propose le tiers payant dans plusieurs secteurs et garantit des soins de qualité à des tarifs négociés auprès des 7 000 professionnels de santé partenaires de Santénclair (incluant opticiens, dentistes, audioprothésistes, entre autres). Cette collaboration permet aux seniors d’économiser jusqu’à 40% sur leurs dépenses.

Les adhérents ont la liberté de sélectionner le niveau de garantie qui leur convient le mieux, que ce soit pour l’hospitalisation, les soins courants, ou encore les dépenses optiques et auditives. Pour renforcer leur couverture, deux formules supplémentaires sont disponibles : “renfort sérénité” et “renfort confort”. La première offre une meilleure couverture pour les hospitalisations, tandis que la seconde cible les soins non remboursés par la Sécurité sociale.

Pour illustrer, avec le renfort sérénité, l’assuré pourrait bénéficier d’une prise en charge allant jusqu’à 100 euros par jour pour une chambre individuelle. A cela s’ajoute 150 euros pour les interventions chirurgicales, et 30 euros pour les frais préopératoires. Le renfort confort, quant à lui, rembourse les objets connectés ihealth jusqu’à 50 euros et prend également en charge certains soins de pédicurie et podologie. Vous trouverez davantage de détails dans le tableau de garantie allianz composio. Pour obtenir un devis personnalisé et gratuit, il est possible de se rendre directement en agence ou de le demander via le site web de l’assureur.