Mutuelle santé senior : le lymphome

Le lymphome, une forme de tumeur maligne du système lymphatique, affecte particulièrement les personnes âgées de 15 à 70 ans, avec un taux d’incidence de 60% chez les hommes. Il se caractérise par la multiplication maligne des cellules lymphoïdes dans le corps humain. Presque la moitié des cancers du sang sont des lymphomes. Les soins et le traitement de cette maladie sont pris en charge à 100% par l’Assurance-maladie, mais cette couverture est limitée. La souscription à une mutuelle santé senior permet de compléter le remboursement des soins. Faisons un tour d’horizon des symptômes, des causes et du traitement du lymphome.

Il existe principalement deux types de tumeurs :

  • les carcinomes, qui proviennent des cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes). Par exemple : les cancers du sein, des poumons, de la prostate, de l’intestin, etc.
  • les sarcomes, qui proviennent des cellules des tissus conjonctifs (dits tissus de “soutien”), et qui sont moins fréquents.

Des tumeurs cérébrales primaires peuvent se développer dans les cellules du cerveau et de son enveloppe. Il existe également des tumeurs cérébrales métastatiques ou secondaires qui proviennent d’un autre organe, tel que les poumons, les seins, les reins ou la peau. Les tumeurs cérébrales sont classées selon leur origine cellulaire et leur degré de malignité. Parmi elles, on trouve :

  • les tumeurs neuroépithéliales,
  • les tumeurs des nerfs périphériques,
  • les tumeurs des méninges,
  • les tumeurs germinales,
  • les tumeurs de la région sellaire,
  • les tumeurs d’origine hématopoïétique,
  • les métastases, qui sont les tumeurs cérébrales les plus fréquentes.

Certaines tumeurs sont mixtes, composées d’un mélange de neurones et de cellules gliales. Il est peut-être nécessaire de rappeler que le cerveau est recouvert d’une fine toile nommée méninge. Des tumeurs peuvent se former à partir de cette méninge. Il existe aussi des tumeurs qui surviennent spécifiquement ou fréquemment selon les tranches d’âges : enfants, jeunes ou adultes. Pour les tumeurs de la méninge, la plus fréquente est le méningiome bénin. Pour les métastases, les plus fréquentes proviennent du cancer du poumon et du sein.

Les lymphomes sont des maladies du sang, dont la maladie de Hodgkin représente plus de 40% des lymphomes malins. Selon les statistiques, le taux de survie à plus de 5 ans est de 75% ou plus. Les lymphomes malins touchent surtout les hommes et regroupent les lymphomes hodgkiniens et les lymphomes malins non hodgkiniens ou LNH.

Cependant, les causes de certains LNH ont pu être identifiées, entre autres l’immunodépression sévère, congénitale ou acquise, le LNH de Burkitt africain, le lymphome associé à un rétrovirus et enfin le LNH du Malt associé à l’infection chronique gastrique par Helicobacter pylori. Les LNH sont des affections malignes qui apparaissent au sein des tissus lymphoïdes ou dans des localisations extra-ganglionnaires, par exemple :

  • le tube digestif,
  • la cavité buccale,
  • la peau,
  • le système nerveux central,
  • les testicules, etc.

La fréquence des lymphomes malins s’accroît avec le temps. La connaissance du grade de la tumeur est nécessaire pour définir la vitesse d’évolution des cellules du lymphome et pour déterminer le traitement le plus adéquat. Chaque lymphome est déterminé par un degré d’agressivité, autrement appelé grade. Les lymphomes de grade inférieur ou de faible malignité se développent très lentement, tandis que ceux de haut grade ou de malignité intermédiaire ou élevée sont des tumeurs agressives et évoluent rapidement. Voici un tableau qui affiche les stades d’évolution des lymphomes :

  • Stade 1 (début de la maladie) : le cancer se trouve dans un groupe ganglionnaire ou dans un organe ou région à l’extérieur des ganglions lymphatiques.
  • Stade 2 (maladie localisée avancée) : le cancer se trouve dans plusieurs groupes ganglionnaires situés du même côté du diaphragme.
  • Stade 3 (maladie avancée) : le cancer est présent dans les groupes ganglionnaires des deux côtés du diaphragme.
  • Stade 4 (extension de la maladie) : le cancer se répand à plusieurs organes en dehors des ganglions lymphatiques et de la rate, et à un ou plusieurs organes tels que les os, la moelle osseuse, la peau ou le foie.
  • Stade 4 (extension de la maladie) : le cancer se repend dans plusieurs organes en dehors des ganglions lymphatiques et de la rate, et à un ou plusieurs organes tels que les os, la mœlle osseuse, la peau ou le foie.

Le lymphome, qui affecte la famille des globules blancs, se décline en deux types : le lymphome de Hodgkin (LH) et les lymphomes non Hodgkiniens. La première forme de lymphome est rare. Les patients atteints sont principalement des jeunes adultes âgés entre 20 et 30 ans, ainsi que des personnes de plus de 60 ans. Le taux de guérison de ce type de cancer est élevé. Les lymphomes non Hodgkiniens, quant à eux, apparaissent plus fréquemment chez les hommes âgés entre 60 et 65 ans. Ils infiltrent le système lymphatique. On les classe en lymphome indolent, avec une évolution lente, et en lymphome agressif, avec une évolution rapide.

Pour la première forme de lymphome, les signes indicateurs apparaissent généralement tardivement. Le patient peut avoir de la fièvre, se sentir fatigué et perdre du poids. Le gonflement de ganglions dans le cou, la nuque et l’aine, la difficulté de respiration et une toux persistante – qui caractérisent l’état d’une personne ayant une infection latente – sont aussi des symptômes de ce lymphome, qu’il soit indolent ou agressif. Le patient peut également avoir des sueurs nocturnes et une grande fatigue. Certaines personnes peuvent également ressentir des démangeaisons. Il est important de noter que ces symptômes peuvent aussi être présents dans le cas d’autres maladies graves, comme la tuberculose, la grippe ou une infection virale. Ces signes peuvent disparaître avec le temps, mais dans le cas grave d’un lymphome, ils persistent et s’aggravent au fil du temps.

Si les tissus lymphatiques à l’intérieur de l’abdomen ou de l’estomac sont touchés par cette maladie, cela pourrait causer une accumulation de liquide et un gonflement près des intestins, ce qui finirait par provoquer des diarrhées ou des sensations d’ingestion chez le patient. De plus, le gonflement des ganglions lymphatiques pourrait aussi comprimer une veine, provoquant des engourdissements. Il est important de noter que, comme pour tous les types de cancer, lorsque le lymphome évolue et touche d’autres organes, le système immunitaire du patient est affaibli.

Les chercheurs étudient encore les causes de cette maladie. Certaines personnes pourraient être prédisposées à cette pathologie. La pollution est également soupçonnée de jouer un rôle dans son apparition, même s’il n’y a actuellement aucune preuve permettant d’indiquer les facteurs favorisant le développement de ce type de cancer. L’infection à Helicobacter pylori et le virus d’Epstein-Barr semblent avoir un lien avec le développement de certains lymphomes non hodgkiniens. Certains lymphomes non Hodgkiniens peuvent aussi découler du SIDA ou d’autres pathologies auto-immunes, ou encore du lymphome associé à l’HTLV1, un rétrovirus rarement retrouvé en Europe.

Le diagnostic peut être difficile car les signes indicateurs de cette tumeur maligne n’apparaissent pas dans tous les cas. Il est donc recommandé de consulter son médecin traitant régulièrement. En effet, celui-ci réalisera un examen physique complet afin de déceler la présence d’un ganglion dans le cou, l’aine, sur les épaules, sous le menton, etc. Il examinera aussi les autres parties du corps pour vérifier s’il n’y a pas de liquide dans la poitrine ou l’abdomen du patient. Un tel symptôme pourrait être causé par le gonflement des ganglions lymphatiques. Il vérifiera également si le patient n’a pas de faiblesse résultant du gonflement des ganglions lymphatiques et de leur compression contre les nerfs.

L’examen de l’abdomen lui permet également de savoir s’il n’y a pas de grossissement de la rate. Si, après l’auscultation et l’examen, il suspecte le début ou le développement d’un lymphome, il prescrira ensuite un prélèvement sous anesthésie locale d’un ganglion lymphatique ou une biopsie sanguine, en complément des analyses de sang et des radiographies.

Après le diagnostic, les médecins se concertent pour choisir le traitement adapté à chaque patient. Pour le type de lymphome de Hodgkin, ils peuvent opter pour la chimiothérapie associée à la radiothérapie. Ce dernier traitement se fait par rayonnement ionisant.

Pour le lymphome non Hodgkinien, la chimiothérapie peut aussi être envisagée, couplée avec le traitement par anticorps monoclonaux. La chimiothérapie permet d’éliminer les cellules cancéreuses et de tuer les agents pathogènes. Il est important de noter que ce traitement a des effets secondaires, comme le risque d’infertilité, la chute des cheveux, etc.

C’est pour cette raison qu’avant le traitement, les médecins pourraient conserver le sperme et les ovocytes, si nécessaire. À la fin du traitement, l’équipe médicale effectue encore un suivi sur plusieurs années pour vérifier qu’il n’y ait pas de récidive. Ainsi, pendant les 5 années après le traitement, le patient pourrait être amené à faire un bilan sanguin, ainsi qu’un scanner pelvien et abdominal, dans les 6 mois après le traitement et un an plus tard. Il est bon de savoir que 9 patients sur 10 en stade initial du lymphome non Hodgkinien peuvent être guéris.

Bien qu’il n’existe pas de moyen infaillible de prévenir le lymphome, maintenir un mode de vie sain et une surveillance médicale régulière peut aider à détecter les premiers signes. En outre, la couverture des frais médicaux liés à cette maladie peut être assurée par une assurance santé complémentaire.

Le lymphome figure dans la liste des 30 maladies prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale sur la base du tarif de convention (BRSS). Toutefois, la prise en charge concerne essentiellement les actes médicaux et les examens nécessaires au traitement de la maladie, incluant les frais d’hospitalisation, les médicaments, etc. Une partie des dépenses demeure à la charge du patient, notamment la participation forfaitaire de 1 euro, le coût d’une chambre particulière, et les éventuels dépassements d’honoraires pratiqués par les spécialistes et les professionnels de santé.

Pour une meilleure prise en charge des frais, il peut être judicieux de souscrire à une mutuelle santé senior. Cette assurance santé complémentaire n’est pas forcément onéreuse. Il est possible d’utiliser un comparateur de mutuelles pour trouver la mutuelle senior la moins chère adaptée à ses besoins. Cet outil gratuit permet de comparer en quelques clics les différentes offres disponibles.

Le groupe Allianz, présent dans plus de 70 pays et comptant 5 millions d’assurés en France, propose une mutuelle santé senior. Son contrat se décline en 3 modules avec 6 niveaux de garanties et des renforts. Par exemple, pour un implant dentaire, le senior peut bénéficier d’un forfait de remboursement de 300 euros et d’une prise en charge de prothèses dentaires à hauteur de 200 % de la BRSS. Pour les prothèses auditives, un forfait allant jusqu’à 450 euros peut être accordé, contre 180 euros pour l’optique. Le tiers payant est proposé pour tous les postes de soins de santé. Des prestations d’assistance accompagnent également cette formule Composio senior.

Ce service d’assistance inclut la téléassistance, qui permet d’obtenir des informations sur :

  • les urgences,
  • les structures sanitaires, leurs coordonnées et spécialités,
  • des conseils sur le problème de poids, d’alcool, de tabac, les pathologies du 3ème et du 4ème âge,
  • l’alimentation à adopter en fonction de certaines maladies comme le lymphome et les informations spécifiques à cette pathologie.
  • l’assistance à domicile en cas d’accident, de décès, de livraison de médicaments en urgence, l’assistance des enfants à charge pendant l’hospitalisation imprévue de l’assuré de plus de 24 h, l’assistance aux ascendants dépendants à charge, etc.

Les intéressés peuvent demander un devis gratuit sur le site de l’assureur ou se rendre auprès de l’agence la plus proche.