Mutuelle pour profession libérale : architecte

Le professionnel libéral exerce une activité intellectuelle, technique ou sanitaire permettant d’assurer l’intérêt de son client dans un cadre réglementé ou non. Ce classement inclut les professionnels de médecine, paramédicaux, de droit, de l’architecture, de la comptabilité, de l’assurance, du conseil, de l’ingénierie etc. La facturation de leur prestation se fait généralement à l’heure ou par projet. Leur couverture sociale est souvent assurée par la SSI. L’architecte fait partie de la liste de ces travailleurs indépendants. Décryptage des fonctions de ce travailleur, les risques professionnels liés à l’exercice de son métier et la mutuelle adéquate pour architecte.

Quand il est question d’architectes en France, il faut toujours se référer à l’Ordre des Architectes. L’UNSFA (Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes) avec ses organisations syndicales, représente les architectes au sein de l’UNAPL (Union Nationale des Professions Libérales). Elle constitue ainsi l’organisation patronale représentative du métier. Nombreux des architectes exercent une profession libérale réglementée par la loi de 1977. A cet effet, l’architecte est tenu par la loi d’agir au-delà des intérêts de son client. Par conséquent, il défend les qualités « d’intérêt public » telles qu’énoncées dans la loi du 03 Janvier 1977 sur l’architecture. Un architecte doit être inscrit à l’Ordre des Architectes avant d’exercer. A titre de rappel, l’Ordre des architectes est sous tutelle de l’État et il doit garantir l’intérêt public.

Le diplôme d’État d’Architecte ou DEA est obtenu après 5 années d’études post-baccalauréat. En France, il existe 20 écoles nationales supérieures d’architecture qui offrent cette formation, y compris, entre autres, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris. Plus de 500 architectes ont été identifiés au dernier recensement comme étant des auto-entrepreneurs, contre plus de 30.000 qui exercent en tant que professionnel libéral.

La jeune génération d’architectes se tourne actuellement vers le statut d’auto-entrepreneur. Cela n’empêche pas d’identifier que plus de 67% des sortants des écoles et diplômés deviennent salariés, et seulement environ 27,9% des jeunes diplômés préfèrent devenir travailleurs indépendants et professionnel libéral. En général, le jeune diplômé débute comme salarié dans une agence, il commence avec un salaire d’environ 2.200€ brut. En revanche, un jeune architecte indépendant et libéral touche en moyenne entre 3000 et 6000 €, en fonction de la taille de son agence et de l’importance de sa clientèle.

Les compétences de ce professionnel libéral s’articulent autour de :

  • l’aménagement de l’espace et de la construction,
  • la rénovation,
  • l’adaptation des paysages , etc.

Sa prestation est incontournable lors d’un projet d’architecture de grande importance nécessitant un permis de construire mais pour les constructions de faible importance, son recours est facultatif. Il est missionné par le maître d’ouvrage pour la conception du projet architectural. Son expertise peut s’avérer utile aussi dans le choix du terrain, les démarches de l’administration, le montage financier, le suivi du chantier etc. Dans l’exercice de son métier, il peut entrer en contact avec les élus, les promoteurs, les entrepreneurs, les banquiers, le particulier, le commerçant, le promoteur, l’industriel, les copropriétaires etc.

La polyvalence et la maîtrise de plusieurs disciplines sont aussi nécessaires car outre la conception des plans de construction, il doit aussi prendre en charge les paperasses administratives utiles à la construction. Le professionnalisme, le sens de la créativité et la qualité de leader sont également nécessaires. Par ailleurs, l’architecte peut intervenir dans les constructions neuves ou les rénovations des immeubles et logements anciens. Ses honoraires varient en fonction de la qualité de la construction et les conditions de rénovation. Pour pouvoir exercer ce métier, l’inscription à l’Ordre des Architectes et une formation de 5 ans post-baccalauréat suivie d’une année de stage sont nécessaires.

Ce métier est caractérisé par un démarrage souvent complexe, des changements fréquents dans les commandes et les défis que pose l’urbanisation sur la qualité architecturale de la construction. Pour tous les métiers intellectuels, les risques professionnels concernent notamment :

  • la charge et le rythme de travail,
  • la fatigue mentale,
  • le stress dû aux contraintes organisationnelles.

La souscription à une assurance de santé complémentaire permet de bénéficier d’une prise en charge plus satisfaisante pour les postes de soins tels que l’hospitalisation, l’optique, le dentaire, la médecine douce, etc. L’éligibilité du contrat aux déductions de cotisations dans le cadre de la loi Madelin est aussi importante. Ce contrat peut couvrir l’individu ou toute sa famille. Cependant, dans ce contexte, le remboursement des dépassements d’honoraires et certains soins hors nomenclature n’est pas toujours optimal.

La mutuelle Macif, créée en 1960 et membre de l’UGM-UNION, propose des solutions d’assurance santé prévoyance et de mutuelle santé. Son contrat santé, adapté aux professions libérales et aux travailleurs non-salariés, fait bénéficier des avantages de la loi Madelin. Cela permet à l’architecte et à l’assuré de percevoir un remboursement complet sur certains équipements optiques et dentaires à partir du 1er janvier 2020.

Le contrat propose également un bonus fidélité après la première année d’adhésion, avec une augmentation des forfaits optiques et dentaires de 10 % chaque année pendant 3 ans. Les assurés bénéficient aussi du réseau Santéclair, qui leur propose des soins de qualité et des tarifs compétitifs afin de réduire leurs dépenses de santé. Enfin, les personnes intéressées peuvent faire une demande de devis gratuit pour connaître la cotisation à cette couverture santé, sans questionnaire médical et sans limite d’âge.