Mutuelle santé senior : les spondylarthropathies

La spondylarthrite ankylosante n’est pas seulement une maladie des personnes âgées; elle peut également affecter des individus plus jeunes, généralement entre 20 et 40 ans. Ce type de douleur peut être un signe de maladies sous-jacentes. L’assurance-maladie prend en charge le traitement de cette affection, qui peut affecter la colonne vertébrale et conduire à l’ankylose. Cette prise en charge peut être complétée par une mutuelle santé senior pour les personnes plus âgées. Découvrez dans cet article les symptômes, les causes et les traitements de la spondylarthrite ankylosante.

Ce terme désigne une pathologie inflammatoire chronique qui affecte principalement les articulations sacro-iliaques (où le bassin rencontre la colonne vertébrale) et la colonne vertébrale elle-même. Bien que cette condition ne mène pas à une tumeur maligne, elle peut causer un handicap significatif. Voici quelques signes permettant de reconnaître cette maladie :

  • la personne peut ressentir des douleurs nocturnes et de la raideur au niveau des articulations, telles que les genoux et les épaules, surtout au réveil.
  • contrairement à un lumbago, la douleur peut s’atténuer lors de mouvements ou d’activité physique. Cependant, les douleurs au bas du dos peuvent être plus intenses pendant la phase de “dérouillage” des articulations.
  • les douleurs peuvent se manifester dans une ou les deux fesses et durer au moins trois mois.
  • les épisodes douloureux peuvent parfois être associés à des douleurs rachidiennes, à des infections intestinales chroniques, à une sciatique, ou à une talalgie.
  • en cas de talalgie, le patient ressent une douleur au niveau du talon, ce qui peut gêner la marche.
  • le patient peut aussi présenter un œil rouge non larmoyant, une inflammation non gonococcique de l’urètre, ou une diarrhée aiguë.
  • il peut également y avoir des signes d’insuffisance aortique.
  • le bilan médical peut indiquer la présence de l’antigène HLA-B27.

Bien que les causes exactes de cette crise inflammatoire restent en grande partie inconnues, certains facteurs semblent favoriser l’apparition des poussées douloureuses. Parmi ceux-ci :

  • Dysfonctionnement du système immunitaire : un dérèglement du système immunitaire, souvent associé aux maladies auto-immunes, pourrait contribuer à l’apparition de la maladie.
  • Présence de l’antigène HLA-B27 : ce facteur génétique est fréquemment associé à la spondylarthrite ankylosante, bien qu’il ne soit pas nécessaire ni suffisant pour le diagnostic.

Il est important de noter que l’évolution de la maladie est imprévisible. Les épisodes douloureux peuvent progressivement entraîner une rigidité et un blocage des articulations du bas du dos. Dans les cas graves, cela peut même conduire à la fusion des vertèbres de la colonne vertébrale. L’évolution de la maladie se fait souvent par poussées et peut finalement affecter de multiples articulations. Il est donc recommandé de consulter un médecin dès l’apparition des symptômes décrits précédemment.

Le diagnostic de la spondylarthrite ankylosante commence par un interrogatoire médical, durant lequel le médecin pose des questions sur la nature, la localisation et la durée des douleurs ressenties par le patient. Les examens complémentaires, comme les radiographies, les analyses sanguines et l’IRM, peuvent révéler la présence de l’antigène HLA-B27 et indiquer les zones atteintes. L’IRM sert également à examiner l’état des œdèmes osseux, les éventuelles lésions, les ossifications, ainsi que l’état des ligaments et des vertèbres. Ces examens aident le médecin à différencier la spondylarthrite ankylosante d’autres conditions similaires, comme la polyarthrite rhumatoïde ou la brucellose.

Le traitement médicamenteux peut inclure des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), des antalgiques et des infiltrations de corticoïdes pour réduire l’inflammation et la douleur. Le traitement par anti-TNF est envisagé en cas d’échec des autres thérapies. En complément, la kinésithérapie et le port d’appareillages orthopédiques peuvent être recommandés. Une intervention chirurgicale n’est généralement envisagée qu’en cas de forme très avancée de la maladie. Il est ainsi important de trouver une bonne mutuelle santé pour une meilleure prise en charge.