Mutuelle santé senior : le cancer du rein

Parmi les maladies qui touchent les seniors, on retrouve le cancer du rein. Bien que la fréquence de cette pathologie soit rare comparée aux autres cancers, elle pourrait entraîner le décès du patient si le diagnostic n’est pas fait à temps. A titre de rappel, le traitement des tumeurs et lésions cancéreuses est prise en charge à 100 % par l’Assurance-maladie. Tour d’horizon sur les symptômes, les causes et les traitements de ce type de cancer.

La transformation maligne d’une cellule rénale normale en cellule cancéreuse provoque le cancer de rein. A noter que le rein joue le rôle d’épurateur de l’organisme en filtrant le sang en continu afin d’éliminer les déchets de l’organisme, par les urines. Le cancer du rein est un ces cancers les plus courants, notamment chez les personnes âgées plus de 60 ans. A moins de 50 ans, la prévalence est encore faible. Si l’on découvre tôt la présence du cancer du rein, le traitement est plus facile et on peut le guérir. Un diagnostic tardif permet le cancer du rein de s’étendre au-delà du système rénal et rend les traitements plus compliqués.

Différents types de cancers du rein sont identifiés. Citons entre autres :

  • l’hypernéphrome qui représente 80% des cancers du rein et c’est le plus courant chez les adultes ;
  • le carcinome à cellules transitionnelles qui représente 8% des cas ;
  • la tumeur de Wilms qui atteint surtout les jeunes et les enfants.

Outre la transformation d’une cellule normale du rein en cellule cancéreuse, la cause exacte est jusqu’ici inconnue. Pourtant les facteurs de risques sont nombreux et certains sont évitables, entre autres l’obésité, l’abus de tabac, l’hypertension artérielle, des facteurs génétiques, des antécédents familiaux et le traitement d’une déficience rénale par dialyse.

Quatre stades sont définis pour les tumeurs rénales. Les stades 1,2 et 3 correspondent à un cancer du rein précoce.

  • Au stade 1, la tumeur localisée mesure environ 7cm.
  • Au stade 2 elle mesure plus de 7cm.
  • Au stade 3, la tumeur se propage à l’extérieur du rein, possiblement dans les vaisseaux sanguins avoisinants, dans la glande surrénale ou dans les tissus adipeux qui entourent le rein.
  • Au stade 4, la tumeur atteint l’enveloppe fibreuse du rein ou les ganglions lymphatiques voisins ou peut-être d’autres parties du corps comme les poumons ou le cerveau. Les traitements deviennent de plus en plus compliqués.

Le rein épure l’organisme en filtrant le sang et en éliminant les déchets par les urines. On enregistre 13 000 cas de cancer de rein en France pour l’année 2015, soit 3 % environ des cancers des adultes. Cette maladie grave apparaît lorsqu’une cellule rénale se transforme et se développe d’une façon anormale et forment une tumeur maligne. Si cette prolifération anarchique n’est pas traitée, le cancer peut envahir les organes environnants. Ce type de lésion cancéreuse touche notamment les hommes plus que les femmes avec un âge moyen de 65 ans. Si la maladie est détectée à son stade initial, le taux de survie pourrait atteindre 90 % avec les avancées thérapeutiques. Cette maladie ne présente pas dans la plupart de cas des symptômes. Le patient ne découvre son existence qu’à la suite d’une échographie ou d’un scanner.

Toutefois, il existe des symptômes pouvant indiquer la présence de cette pathologie. Parmi ces signes, on retrouve la présence du sang dans les urines. Cette hématurie ne provoque pas de douleur. Le patient peut aussi ressentir une douleur du flanc ou une masse en palpant son abdomen. Le patient cancéreux peut également perdre du poids et d’appétit et avoir une faiblesse physique. Les sueurs nocturnes, la fièvre, l’enflure des jambes, l’anémie et la hausse de la pression artérielle indiquent également la présence de cette maladie.Lorsqu’une personne présente ces symptômes, elle doit consulter son médecin qui fera le diagnostic et l’orientera vers le traitement approprié.

Comme la plupart des maladies cancéreuses, cette pathologie est souvent due à des facteurs multiples. En premier lieu, il y a le tabac. Les fumeurs chroniques sont plus prédisposés à ce type de cancer. C’est dû au fait que les reins éliminent les substances cancérogènes du tabac. C’est Pendant cette phase d’épuration des déchets toxiques du tabac que les cellules du rein peuvent se transformer en cellules cancéreuses.

Les personnes obèses et en surpoids sont également des personnes à risques de développer ce type de cancer. Les patients ayant subi une dialyse de plus de 3 ans peuvent aussi développer des kystes dans le rein ou développer une maladie appelée dysplasie multikystique. Parmi les facteurs de risque, on recense aussi la prédisposition génétique ou les personnes affectées par les mutations héréditaires. Toutefois, cette cause ne concerne que 3 % de l’ensemble de l’apparition du cancer du rein.

Lorsqu’un patient constate les symptômes cités ci-haut, il devra consulter son médecin traitant. Ce dernier effectue le diagnostic et peut prescrire des bilans comme l’imagerie, le scanner ou la biopsie. Ces examens visent à confirmer la présence ou non d’une lésion cancéreuse. L’examen clinique consiste à se renseigner sur l’antécédent génétique du patient. Le médecin palpe également s’il y a une masse lombaire. Il prescrit ensuite une échographie abdominale ou un scanner abdominal pour diagnostiquer le cancer du rein. Le scanner permet d’affirmer s’il y a présence d’une masse au niveau du rein ainsi que l’emplacement et la taille de cette tumeur. Un bilan sanguin et l’examen des urines permettent aussi d’évaluer la fonction du rein et de vérifier l’hématurie. Ces données médicales permettent au médecin d’orienter le traitement vers l’opération chirurgicale ou non. En cas d’intervention chirurgicale, le prélèvement du tissu du rein permet d’indiquer s’il s’agit d’une tumeur cancéreuse ou non. Pour le diagnostic d’un cancer, le médecin prescrit souvent un bilan pour vérifier l’existence de métastases. Dans ¾ des cas, le cancer du rein ne se reproduit pas à distance.

Dans ¼ des patients, cette maladie entraîne des métastases et touche le foie et les poumons. A noter que si la tumeur est encore à son stade de début et qu’elle est traitée comme il faut, elle ne se dégradera pas en cancer agressif et ne produira pas de métastases.

Le traitement du cancer du rein repose sur le stade d’évolution de la maladie, l’étendue du cancer au niveau des glandes lymphatiques et à d’autres parties du corps. Le traitement peut être une ablation totale du rein, une partie de l’organe affecté. Le médecin peut aussi recourir à des techniques ablatives par la chaleur et le froid. La radiothérapie et la chimiothérapie permettent aussi de cibler les cellules cancéreuses qui provoquent des métastases. Le curage des ganglions, l’ablation de la glande surrénale et l’immunothérapie permettent également de réduire la propagation des cellules cancéreuses.

Remarque : ce type de cancer peut affecter les deux reins et produire des métastases. Le taux de survie est limité à 10 % au maximum dans ce cas avec une espérance de vie de 5 ans.

Le cancer fait partie des affections de longue durée (ALD) inscrites sur la liste des pathologies prises en charge par l’Assurance-maladie. Elle rembourse à 100 % sur la base de BRSS toutes les dépenses liées au traitement de cette pathologie si le patient dispose d’un suivi régulier. Toutefois, les actes et examens médicaux ou biologiques n’ayant aucun rapport à cette maladie ne sont pas remboursés.
La participation de 1 euro forfaitaire, le forfait journalier hospitalier ainsi que les frais de la chambre particulière et les dépassements d’honoraires des spécialistes et professionnels santé ne sont pas couverts par l’Assurance-maladie. La souscription à une mutuelle santé senior permet de compléter ce désengagement de la caisse de la Sécurité sociale. Cette complémentaire santé rembourse la totalité ou une partie du reste à charge du patient.

Pour dénicher la mutuelle santé senior la plus abordable, il est recommandé de recourir à un « comparateur mutuelles ». Cet outil gratuit permet de dénicher rapidement la mutuelle senior proposant les avantages et la prime de cotisation les plus intéressants. Après avoir trouvé la mutuelle moins chère avec des garanties adaptées, il suffit de vérifier les détails comme le tiers payant, le délai de carence, etc.

Pour prévenir le cancer du rein, outre la souscription à une mutuelle santé senior, il faut veiller sur son régime alimentaire. Une alimentation équilibrée permet d’éviter le surpoids tout en maintenant la pression artérielle. Enfin, l’arrêt de la consommation du tabac est recommandé pour se prémunir de ce genre de pathologie.

Avec l’âge et les éventuelles pathologies comme le cancer de rein qui pourraient survenir, il est de plus en plus important pour les seniors de souscrire à une complémentaire santé. Cette assurance santé complémentaire permet de bénéficier d’un meilleur remboursement pour les postes de soins : hospitalisation, auditif, dentaire, audio et médecine douce. Matmut propose une complémentaire santé pour seniors de plus de 55 ans avec 4 niveaux de garanties différentes.

A titre d’exemple, pour le niveau 4 le plus performant, les honoraires et actes techniques réalisés à l’hôpital sont remboursés à hauteur de 200 % du BRSS ainsi que les consultations et visites de spécialistes dans le cadre du parcours de soins coordonnées. Les prothèses et appareillages dentaires et auditifs sont également pris en charge à hauteur de 200 % du BR dans ce parcours de soins coordonnés. Hors parcours, les consultations et visites des généralistes, des spécialistes et la radiologie sont remboursées à 100 % du BRSS hors majoration du ticket modérateur de la Sécurité sociale. Pour les médecines douces et les vaccins et traitements non remboursés par la Sécurité sociale, le dépistage visuel et auditif, Matmut contrat senior propose un forfait global de 120 euros par an.

Si vous souhaitez obtenir un devis gratuit, n’hésitez pas à vous adresser à un conseiller directement en agence ou par voie téléphonique. Vous pouvez également obtenir un devis directement en ligne.