Mutuelle santé senior : l’infarctus

Avec l’âge, une personne peut être vulnérable aux pathologies liées au vieillissement comme la baisse de la vue et de l’ouïe, les affections neurologiques ou rhumatologiques, la fracture du col du fémur ou l’infarctus, etc. Concernant cette dernière, on enregistre plus de 120 000 cas de personnes atteintes chaque année. Apprenez à connaître les signes cliniques et les causes de cette crise cardiaque afin de mieux prévenir cette maladie sénile.

Affectant aussi bien les personnes âgées que les plus jeunes, l’infarctus est une affection du cœur. Plus communément appelée « Crise cardiaque », elle peut, dans certains cas, être mortelle. De son appellation médicale, l’« infarctus du myocarde », cette crise cardiaque est souvent associée à une sensation d’oppression. Vous pouvez avoir l’impression qu’un poids est posé sur votre poitrine, ce qui peut entraîner une hyperventilation et des palpitations. Vous pourriez également vous sentir fatigué et avoir des troubles de la digestion. Cependant, notez qu’il existe aussi des infarctus silencieux, terme utilisé par les professionnels de la santé pour décrire un cas de crise cardiaque où les symptômes sont absents ou très légers. C’est notamment le cas pour les patients atteints de diabète. Ces crises cardiaques sont les plus dangereuses, car elles sont difficiles à détecter, ce qui retarde leur prise en charge.

La plupart du temps, l’infarctus se produit en raison d’un manque d’oxygénation ou d’une mauvaise circulation du sang causée par une artère bouchée. Les médecins se réfèrent souvent à cette condition comme à un « thrombus veineux », qui est un caillot bloquant l’artère. Avec une prise en charge médicale adéquate, il est tout à fait possible de survivre à un infarctus.

Après un infarctus, certains changements de mode de vie sont souvent nécessaires. Il est particulièrement recommandé d’arrêter de fumer et de limiter la consommation d’alcool pour prévenir un autre incident vasculaire. Il est également important de perdre du poids en cas de surpoids pour limiter les risques de récidive.

L’infarctus de myocarde peut toucher une personne sur cinq âgée de 40 à 65 ans, mais les femmes et les personnes plus jeunes peuvent également être affectées. Les symptômes de la crise surviennent souvent brusquement, typiquement la nuit ou lorsque la personne est au repos. Le patient ressent une douleur intense et oppressante au niveau de la poitrine. Cette sensation peut se propager à d’autres parties du corps comme la gorge, la mâchoire, le bras gauche et la main gauche. Parfois, la douleur peut également affecter le dos ou le ventre de la personne.

La douleur persiste généralement pendant une vingtaine de minutes. Elle ressemble à celle de l’angine de poitrine, mais en plus intense. D’autres symptômes, tels que l’essoufflement, les palpitations, les sueurs, un hoquet persistant, peuvent accompagner cette crise. Le patient peut aussi présenter une pâleur du visage et ressentir des nausées. Dans certains cas, des complications peuvent survenir, entraînant une perte de connaissance. Sans intervention immédiate, cela peut aboutir à un arrêt cardiaque.

Il convient de noter que ces symptômes ne sont pas toujours présents chez les patients atteints de cette maladie. Un quart des cas ne présente pas de symptômes typiques, en particulier chez les femmes. Le diagnostic de l’infarctus du myocarde peut parfois être établi après l’apparition de ces symptômes graves.

Le myocarde est le muscle cardiaque qui assure la circulation sanguine dans les artères nourrissant le cœur. L’infarctus du myocarde se produit lorsque l’approvisionnement en sang d’une partie de ce muscle est interrompu, entraînant la mort de cette partie. Lorsque cela se produit, le cœur ne peut plus assurer son rôle de pompe efficacement, ce qui peut entraîner un arrêt cardiaque.

L’approvisionnement en oxygène du myocarde est indispensable pour le bon fonctionnement du cœur. Les artères coronaires assurent cette fonction. Cependant, lors d’un infarctus, l’oxygénation de la zone touchée est interrompue, ce qui entraîne la mort des cellules musculaires et provoque des troubles de la contraction du myocarde, pouvant conduire à une insuffisance cardiaque ou un arrêt cardiaque.

Cette maladie cardiaque et vasculaire est souvent causée par l’accumulation de graisses sur les parois des artères, principalement du cholestérol. Si le taux de cholestérol dans le sang augmente, il peut se déposer sur les parois des artères, ce qui empêche le sang de circuler et entraîne le durcissement des parois artérielles. Les plaques d’athérome (les dépôts) peuvent alors se détacher, provoquant la formation d’un caillot qui bloque la circulation sanguine, ce qui réduit ou interrompt totalement le débit sanguin. Le prolongement de cette situation entraîne la mort des cellules musculaires cardiaques et peut causer un arrêt cardiaque.

En plus du taux élevé de cholestérol, d’autres facteurs peuvent favoriser cette pathologie, tels que l’hypertension artérielle, l’obésité, l’hyperlipidémie, le tabagisme, les facteurs héréditaires et l’hypothyroïdie. Le stress, un excès de globules rouges, l’embolie coronarienne, l’utilisation de contraceptifs oraux, ainsi qu’une électrocution peuvent également favoriser l’apparition de cette crise. Chez une personne jeune, un infarctus pourrait survenir suite à la pratique d’un sport à risque ou violent, ou à la suite d’une intoxication aiguë à la cocaïne ou à l’ecstasy.

L’infarctus du myocarde fait partie des 30 affections de longue durée (ALD) prises en charge à 100% par le régime général de l’Assurance Maladie. Les ALD sont des affections qui nécessitent un traitement de longue durée et dont le coût est souvent élevé. Le patient bénéficie d’une prise en charge à 100% des frais liés à sa maladie et n’a pas à s’acquitter du ticket modérateur pour ces affections.

Cependant, la Sécurité sociale ne rembourse pas les dépassements d’honoraires des médecins ou autres professionnels de santé en charge du patient. De plus, le remboursement par la Sécurité sociale des thérapies complémentaires peut être limité ou inexistant pour certains traitements, comme la chiropraxie, par exemple.

Certaines mutuelles seniors proposent le remboursement d’une partie ou de la totalité des séances thérapeutiques de médecine douce, en fonction de la formule souscrite. Cela permet de réduire le reste à charge pour le patient.

Pour trouver la mutuelle senior la plus adaptée, il est possible de recourir à un comparateur de mutuelles. Cet outil gratuit permet de comparer en quelques clics les cotisations des mutuelles seniors et le pourcentage de leur remboursement. Après cette comparaison, il est important de vérifier d’autres détails comme le délai de carence, le tiers payant et la rapidité du remboursement…

L’infarctus du myocarde est une affection grave qui requiert une prise en charge rapide. Il est crucial d’appeler les urgences médicales (15 en France) dès les premiers symptômes. En attendant l’arrivée des secours, l’exécution d’un massage cardiaque ou d’une respiration bouche-à-bouche peut améliorer les chances de survie. L’utilisation d’un défibrillateur externe automatisé, si disponible, est également recommandée.

En cas de suspicion d’infarctus du myocarde, le professionnel de santé procédera à un examen médical, comprenant généralement un électrocardiogramme pour identifier l’ampleur et la localisation de l’infarctus. D’autres examens, comme l’angioscintigraphie du cœur ou l’échographie cardiaque Doppler, peuvent également être prescrits. Le traitement peut consister en l’administration d’oxygène, de dérivés nitrés, d’antalgiques comme la morphine, et éventuellement d’un sédatif. Des interventions comme la thrombolyse ou l’angioplastie peuvent être réalisées.

Il est essentiel de noter que le taux de survie est de 50 % si l’intervention médicale a lieu dans la première heure suivant la crise. Si l’intervention a lieu au-delà de cette première heure, les chances de survie chutent à 30 %. Une récidive de l’infarctus du myocarde peut entraîner des complications comme l’insuffisance cardiaque, les accidents thromboemboliques, ou l’anévrisme ventriculaire.

Pour prévenir une récidive, l’adoption d’un mode de vie sain et une surveillance médicale attentive pendant la période de convalescence (généralement 2 mois) sont nécessaires. Par la suite, le patient devrait :

  • arrêter de fumer,
  • lutter contre le surpoids,
  • corriger les troubles lipidiques, l’hypertension artérielle et le diabète,
  • pratiquer une activité physique régulière (comme le golf, la marche, ou le vélo d’appartement),
  • arrêter la prise de contraceptifs oraux si nécessaire.

Il est à noter que la reprise des activités sexuelles peut se faire lorsque le patient est capable de monter deux étages sans essoufflement.

Fondée en 1959, la CNP est une compagnie d’assurance française dont les origines remontent au 19ème siècle. Ses actionnaires comprennent la Caisse des dépôts et consignations, Sopassure (une holding de la Banque Postale et du groupe BPCE) ainsi que d’autres investisseurs particuliers. CNP propose un contrat d’assurance santé pour les seniors, “Mutuelle Avenir Santé”, décliné en 6 formules. Selon le niveau de couverture choisi, le remboursement pour des interventions chirurgicales peut atteindre jusqu’à 500 % de la BRSS (Base de Remboursement de la Sécurité Sociale) pour le niveau 6 et 200 % de la BRSS pour le niveau 3.

Cet assureur offre également une bonne couverture pour les soins dentaires, auditifs et optiques. Par exemple, les prothèses auditives sont remboursées à 100 % de la BR, plus un forfait de 800 euros. La prise en charge des verres simples et de la monture atteint 655 euros pour la garantie la plus élevée. Les soins dentaires sont remboursés jusqu’à 350 % de la BRSS au niveau 6.

Un autre avantage non négligeable pour les seniors est que les séances d’ostéopathie, de chiropractie et d’acupuncture sont également prises en charge, jusqu’à hauteur de 180 euros (répartis sur 7 séances) pour la formule la plus performante, soit la mutuelle couple senior.

Enfin, l’assistance à domicile, la livraison de repas à domicile en cas d’hospitalisation, et la garde d’animaux de compagnie sont également incluses dans le contrat. Les bénéficiaires de ce contrat profitent également du tiers payant et de la téléconsultation par visiochat ou téléphone.