Santé seniors après 50 ans : protéger sa peau
- Éviter l’exposition solaire
- Arrêter le tabac
- Bien dormir et éviter le stress
- Surveiller son alimentation
- Consultation d’un dermatologue : quelles prises en charge ?
A partir de la cinquantaine, la peau se relâche, les rides sont plus marquées. Ces changements sont dus à la modification hormonale, mais aussi à d’autres facteurs comme l’exposition au soleil, la prise de tabac, la mauvaise alimentation, etc. Dans cet article, nous vous proposons quelques astuces pour bien protéger la peau à partir de la cinquantaine.
Éviter l’exposition solaire
Le soleil a des effets néfastes sur la beauté et la jeunesse de la peau. Qu’on ait une peau sèche, grasse, terne, mixte – il est préférable de ne pas l’exposer au soleil. Certaines études ont montré que les personnes dont la peau vieillit prématurément ont laissé leur visage sans protection aux rayons UV. Il en est, par exemple, le cas du conducteur long trajet qui a toujours laissé traverser les rayons UV par les vitres de sa voiture et toucher son visage et ses mains, sans se servir de parasoleil. Sa peau aura par la suite un aspect cuir et ridé. Ce vieillissement est aggravé par la diminution de la production de collagène à l’andropause ou à la ménopause. On doit aussi les taches brunes à l’exposition au soleil. Pour limiter le vieillissement cutané, une personne doit alors, dès son plus jeune âge ou du moins à partir de 30 ans, se protéger du soleil et des rayons ultra-violets. Cela reste d’autant plus vrai pour les seniors de plus de 50 ans.
Ces derniers devront aussi utiliser des produits adéquats en fonction de leur peau, en complément des masques naturels anti-âge pour protéger leur épiderme. Les soins seront à appliquer la nuit sur une peau nettoyée. Afin d’atténuer les signes de fatigue et de vieillissement de ses mains, le senior pourrait également mettre une pommade adoucissante en crème de nuit comme le bépanthène. Pour les seniors qui travaillent à l’intérieur, il est recommandé d’utiliser un soin solaire à indice SPF 50 sur le visage et les mains ainsi que le maquillage contenant des filtres anti-UV.
Arrêter le tabac
La consommation excessive de cigarettes et d’alcool figure parmi les facteurs qui accélèrent le vieillissement de la peau. Plus une personne fume, plus les effets seront présents sur son teint. On remarque surtout ces signes de grands fumeurs chez les femmes : elles ont un teint pâle. Cela est dû au rétrécissement de diamètre interne des vaisseaux. Ce qui engendre la difficulté des globules rouges à apporter l’oxygène dans les couches supérieures de la peau. Par ailleurs, le tabac diminue également les fibres élastiques et la production de collagène tout en provoquant l’encrassement des pores. Toutes les raisons sont bonnes pour arrêter de fumer avant 50 ans.
Bon à savoir : il existe des mutuelles santé senior qui offrent une meilleure prise en charge du sevrage tabagique, des formules de médecines douces et de chirurgie esthétique (traitement au laser, peeling etc). Pour une personne âgée, souscrire à ce type de couverture présente de nombreux avantages. Cela lui permet, par exemple, de bénéficier d’un meilleur remboursement de ses soins de santé plus courants.
Bien dormir et éviter le stress
Le manque de sommeil entraîne une diminution de la fermeté de la peau. Une personne a des traits moins marqués lorsqu’elle a bien dormi. Or, la fatigue et les cernes causées par le manque de sommeil ne peuvent être effacés par des produits cosmétiques, d’où l’intérêt de se coucher au plus tard vers 21 h. Conseils : il vaut mieux prendre le repas à la même heure afin de pouvoir dormir à l’heure habituelle et se lever aussi à une heure régulière. Par ailleurs, les troubles de sommeil et les micro-réveils pourraient survenir chez le sujet âgé à cause des problèmes pathologiques, des soucis émotionnels, du stress ou tout simplement suite à une déstabilisation de l’horloge biologique. Il importe ainsi de trouver la raison du manque de sommeil chez le senior et d’y remédier s’il souhaite atténuer le vieillissement de sa peau. A noter que le bon sommeil et l’absence de stress aident également au bon fonctionnement de l’organisme. Cela évite la hausse ou la baisse de la pression artérielle et permet au corps de récupérer et de se ressourcer.
Pour aider l’organisme à réparer les dégâts provoqués par le vent, le soleil, la mauvaise alimentation sur sa peau, il est également conseillé de dormir sur le ventre ou sur le dos avec un oreiller qui soutient bien la tête dans une chambre avec une lumière tamisée. Enfin, un petit massage de ses rides de front ou ses rides d’expression permet d’améliorer l’oxygénation des tissus et la circulation cutanée.
Surveiller son alimentation
Après 50 ans, les personnes âgées vivant à domicile peuvent souffrir de déshydratation, de malnutrition ou de mauvaise alimentation. La malnutrition se traduit par une carence en protéines, en calcium et en nutriments. Tandis que la déshydratation pourrait provenir de la mauvaise habitude du senior : par exemple, la difficulté à consommer la ration hydrique d’au moins 1 litre et demi conseillée par le médecin.
Ces facteurs activent le vieillissement de la peau et l’apparition des rides, surtout la déshydratation. Une peau bien hydratée permet d’avoir, non seulement un teint lumineux, mais de se défaire aussi des impuretés dans le corps. Néanmoins, si la personne âgée ne peut pas boire sa ration hydrique par jour, elle peut en consommer sous forme de jus de fruits, de thé, de fruits, de glaçons, etc. En revanche, si la peau est toujours terne alors qu’elle boit un litre et demi d’eau par jour, voire plus, il lui est conseillé de faire une petite visite chez son esthéticienne. Ce professionnel de beauté dispose d’appareils sophistiqués et de produits qui permettent de raffermir les tissus cutanés.
Concernant l’alimentation, on doit trouver de l’amidon, des légumes frais et verts, des crudités, des poissons, du laitage, de la viande maigre et des céréales dans le plat d’une personne de plus de 50 ans. Il est également conseillé de limiter la consommation de sucres rapides (gâteaux, boissons sucrées, confiseries).
Consultation d’un dermatologue : quelles prises en charge ?
Les dermatologues traitent nombreuses zones du corps humain, par exemple les ongles, le cuir chevelu, les muqueuses de la bouche, les organes génitaux, les MST, les cancers de la peau, les imperfections de la peau, etc. Les dermatologues sont des médecins spécialistes qui effectuent ses prestations sur avis du médecin traitant. C’est ce qu’on appelle parcours de soins coordonné permettant la considération du régime Santé obligatoire quant au taux de remboursement des dépenses de santé.
En général, les consultations et les séances de traitement chez le dermatologue sont parfois onéreux d’où le besoin de souscrire une mutuelle santé qui propose des garanties favorables aux besoins du patient. En général, la Sécurité sociale couvre à hauteur de 70% de la BRSS les frais de soins en dermatologie. Pourtant, le tarif de convention varie en fonction de plusieurs facteurs, entre autres le secteur, le type de consultation, etc.
Par exemple, le médecin traitant dirige le patient vers le dermatologue pour avis ponctuel, permettant un tarif conventionné de 46€. Le remboursement est calculé : 46€ x 70% = 32,2€ et le reste à charge est 46€ -32,2€ = 13,8€ déduit de 1€ pour participation forfaitaire non remboursable. Cela peut être complété par une complémentaire santé comme mutuelle bleue acs.
Le deuxième exemple consiste en un suivi régulier chez le dermatologue. Le tarif de consultation est de 28€, d’où un remboursement de 19, 60€, si le dermatologue est du secteur 1. Pour certaines consultations, le dermatologue peut pratiquer des actes médicaux parfois non remboursés, par exemple les actes à visée esthétique comme le greffe de cheveux ou l’enlèvement des tâches de peau.
Faisant suite à la couverture de Sécurité Sociale, la mutuelle du patient entre en jeu pour compléter partiellement ou totalement le reste à charge. Pour le cas d’un dermatologue de secteur 1, un remboursement de la mutuelle santé à hauteur de 100% peut suffire pour que le patient n’ait plus rien à payer sauf la participation forfaitaire de 1€.