Mutuelle santé senior : la polyarthrite rhumatoïde
- Quels sont les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde ?
- Quelles sont les causes de la polyarthrite rhumatoïde ?
- Comment traiter la maladie ?
Certaines maladies auto-immunes pourraient se déclencher à partir d’un certain âge bien qu’elles pourraient toucher toutes les tranches d’âge. La polyarthrite rhumatoïde fait partie de ces pathologies. L’assurance maladie prend en charge le traitement de cette affection qui pourrait mener jusqu’à la déformation des articulations ou la perte d’autonomie, si elle n’est pas traitée. Cette prise en charge peut être complétée par la mutuelle santé senior. Cette couverture complémentaire rembourse les traitements de réadaptation fonctionnelle et l’intervention chirurgicale, si besoin est. Tour d’horizon sur les symptômes, les causes et les médicaments pour traiter la polyarthrite rhumatoïde.
Quels sont les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde ?
Ce terme désigne les formes de rhumatismes inflammatoires appelées « arthrites chroniques ». Cette affection peut affecter non seulement les articulations mais aussi toutes les zones du corps. Les femmes de plus de 40 ans sont les plus touchées que les hommes. La maladie atteint son pic à 45 ans. Voici quelques signes permettant d’identifier la présence ou l’évolution de cette pathologie :
- raideur, gonflement et douleur des articulations. L’enraidissement d’une articulation peut durer une heure la nuit ou le réveil au matin et subsister pendant plusieurs semaines. Ces symptômes évoluent par poussées, c’est-à-dire, ils peuvent persister pendant des mois puis s’atténuer et disparaître complètement puis rechuter. Les douleurs surviennent souvent pendant la nuit et le matin.
- en l’absence de traitement, l’inflammation peut toucher et détruire toutes les articulations (mains, coude, pied…). Elle peut s’éteindre aussi sur le cœur, les vaisseaux ou les poumons. Ce qui augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires.
- le patient montre des signes radiologiques aux mains (doigts ayant une forme de Z) et une gêne pour marcher.
- si d’autres organes sont touchés par les inflammations, on peut noter aussi une dégradation de l’état général du patient pendant les poussées avec un état fiévreux de 38 degrés et plus. On remarque également les nodosités sous-cutanés et quelquefois des ganglions. L’affection peut toucher alors les reins, le cœur, les poumons, les yeux…
La maladie évolue différemment selon le patient. Dans la plupart de cas, la sévérité de signes est moyenne et le malade peut toujours mener une vie supportable. Mais si elle s’aggrave, en l’absence de traitement, elle conduit à la déformation des articulations voire à l’invalidité au bout d’une dizaine d’années.
Quelles sont les causes de la polyarthrite rhumatoïde ?
Cette affection est une maladie auto-immune : le système immunitaire produit des anti-corps baptisés «anti-anticorps». L’agression par l’auto-immunité de la membrane synoviale entraîne l’épaississement de la membrane et la fabrication d’un liquide pouvant causer l’inflammation des articulations. Plusieurs facteurs sont incriminés dans l’apparition de cette maladie dont :
- le facteur génétique dû à certains gènes comme le HLA-DRB1 et le PTPN22
- la consommation de tabac (les fumeurs sont moins réceptifs aux traitements)
- le sexe (3 femmes pour un homme sont atteintes de cette pathologie)
- le mode de vie et le lieu de vie
Dans tous les cas, seul le diagnostic médical permet de déterminer la présence d’une maladie inflammatoire des articulations et leur durée. L’examen clinique, le bilan sanguin, les analyses biologiques et les examens d’iRM indiquent aussi si les atteintes concernent les deux poignets et les doigts de deux mains ou s’étendent sur toutes les articulations.
Comment traiter la maladie ?
La guérison de cette affection n’est pas encore possible mais il est possible de ralentir sa progression. Le traitement de fond consiste à prescrire des médicaments visant à réguler le système immunitaire et le soulagement des malades avec les médicaments antalgiques ou des corticoïdes si le malade ne réagit plus aux antalgiques. Ces traitements doivent être accompagnés par des séances d’ergothérapie ou de kinésithérapie pour une plus grande efficacité. Cela peut être remboursé intégralement ou en partie par une mutuelle médecine douce. La chirurgie est toutefois indispensable en cas de destruction de cartilagineux ou du tendon.