Mutuelles dédiées pour les adeptes de la médecine douce

Aussi appelée « médecine naturelle » ou « médecine alternative », la médecine douce repose sur l’usage de moyens naturels pour se soigner, excluant tout médicament. Cette approche de guérison n’est généralement pas reconnue par l’ordre des médecins, et rarement prise en charge par la Sécurité Sociale. Toutefois, en de rares occasions, elle rembourse l’acupuncture et l’homéopathie pratiquées par des médecins conventionnés, à hauteur de 35% du tarif conventionnel du médecin généraliste. Le patient doit alors régler lui-même le ticket modérateur qui lui revient.

Complémentaire santé ou mutuelle de la médecine naturelle

Parmi toutes les assurances santé opérant en France, seule une trentaine d’assurances remboursent les médecines douces. Les offres de couverture en médecines douces dépendent généralement des niveaux de garantie que l’assurance propose. D’autre part, les formes de garanties de remboursement sont au choix, c’est-à-dire le type de garanties dépend essentiellement du montant que l’adhérent doit cotiser pour sa souscription.

Les critères d’une bonne mutuelle adaptée à la médecine douce

Chaque individu a des besoins variés, en matière de santé. Il est donc primordial de choisir une mutuelle adaptée, selon les cas de figure. Plus précisément, il faudrait établir une liste de tous les soins dont le souscripteur a besoin, tels que l’ostéopathie, la chiropractie, l’acupuncture, etc. Il serait mieux aussi de préciser le nombre des séances requises par an. Cette démarche doit être effectuée afin déterminer le montant exact de la cotisation à verser auprès de la mutuelle, que le souscripteur à choisi et aussi savoir le type de garantie que celui-ci va bénéficier. La meilleure façon de trouver une bonne mutuelle est donc d’utiliser un comparateur en ligne, en demandant d’établir un devis personnalisé.

  • Les médecines douces incluent des pratiques telles que l’acupuncture, la chiropractie, l’ostéopathie, la naturopathie, l’homéopathie, entre autres. Ces méthodes sont considérées comme des pratiques de soins non conventionnelles et ne sont pas généralement reconnues par la médecine conventionnelle.
  • La prise en charge des médecines douces par la Sécurité Sociale est limitée. Seules certaines pratiques comme l’acupuncture, l’ostéopathie, et l’homéopathie sont reconnues, avec des conditions spécifiques pour le remboursement.
  • Les mutuelles santé offrent des forfaits pour la médecine douce, qui peuvent prendre deux formes : un forfait annuel et global en euros ou un forfait en euros par séance, avec une limite du nombre de séances remboursables par an.
  • Le montant des forfaits varie selon les mutuelles, allant généralement de 150 à 300 euros par an, pouvant atteindre 400 euros pour certaines mutuelles plus généreuses.
  • Il est recommandé d’utiliser un comparateur d’assurances santé en ligne pour trouver la mutuelle qui offre le meilleur remboursement pour les médecines douces, adapté aux besoins et attentes individuelles.

En France, la médecine douce gagne de plus en plus de terrain. Selon les données disponibles, plus de la moitié des Français ont déjà eu recours à ces pratiques. Plus de 6000 médecins en France intègrent des éléments de cette médecine non conventionnelle, également connue sous le nom de médecine alternative. La médecine douce propose une approche différente de la maladie, s’écartant progressivement des traitements médicamenteux traditionnels. Malgré une efficacité parfois non démontrée pour certaines pratiques, l’OMS reconnaît plus de 400 pratiques thérapeutiques dans le domaine de la médecine douce.

Les pratiques les plus courantes comprennent l’acupuncture, l’homéopathie, l’ostéopathie, la chiropractie, la sophrologie, et la phytothérapie. D’autres méthodes moins courantes mais reconnues incluent l’étiopathie, la kinésiologie, la luminothérapie, la naturopathie, et la réflexologie. Ces centaines de pratiques sont répertoriées dans les annuaires de médecines douces. Chaque pratique possède sa propre spécialité, comme l’insertion d’aiguilles fines en acupuncture ou l’usage de plantes en phytothérapie.

Concernant le remboursement par l’assurance maladie, quatre pratiques de médecines douces sont actuellement reconnues, à condition d’être pratiquées par un médecin conventionnel. Ces pratiques sont :

  • L’homéopathie
  • La mésothérapie
  • L’acupuncture
  • L’ostéopathie

Le taux de remboursement est fixé par un texte réglementaire. Par exemple, l’acupuncture est remboursée à 70% du tarif conventionnel d’un médecin généraliste, moins un euro de participation forfaitaire, ce qui équivaut à environ 15,1€ (23€ – 1€ x 70%). Pour bénéficier du remboursement, le médecin généraliste doit avoir suivi une formation complémentaire universitaire reconnue par l’État.

De plus, il est important de noter que la liste des pratiques remboursées peut varier et est sujette à des changements réglementaires. Il est donc conseillé aux patients de se renseigner auprès de leur mutuelle et de l’assurance maladie pour obtenir les informations les plus actuelles.

Plus d’informations sur les pratiques de médecines douces et leur remboursement