Les seniors et les accidents vasculaires cérébraux (AVC)

La fréquence des AVC augmente, notamment chez les personnes âgées. L’hypertension, souvent due à des prédispositions génétiques et exacerbée par des facteurs de mode de vie tels que la sédentarité, l’alimentation riche en produits animaux, est un facteur de risque principal des accidents vasculaires cérébraux. Les individus souffrant de diabète, d’obésité, ou ayant subi une crise cardiaque sont également à risque.

Le point ci-dessous détaille les symptômes des AVC, les facteurs de risques, les différents traitements et les mesures préventives contre cette maladie.

L’AVC, ou accident vasculaire cérébral, est une affection grave qui survient lorsque la circulation sanguine vers une partie du cerveau est interrompue. Il existe principalement deux types d’AVC : ischémique et hémorragique.

L’AVC ischémique

Représentant 80% des cas d’AVC, il survient lorsque la circulation du sang dans le cerveau est interrompue par la formation d’un caillot de sang obstruant une artère cérébrale. Les symptômes peuvent inclure :

  • Perte de motricité et de sensibilité d’une partie du corps
  • Difficultés à s’exprimer clairement
  • Immobilité du visage
  • Baisse de la vision d’un œil
  • Migraines intenses
  • Difficultés à se déplacer
  • Incapacité de comprendre ou de se souvenir des choses

L’AVC hémorragique

Composant 20% des cas, il est causé par la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau, provoquant une hémorragie. Les symptômes peuvent être similaires à ceux de l’AVC ischémique, avec des ajouts tels que :

  • Perte soudaine de l’équilibre
  • Moments d’inconscience périodique
  • Troubles d’élocution

Les séquelles dépendent de l’endroit du cerveau atteint et de l’ampleur des dommages.

Conséquences et Chiffres

Les conséquences de l’AVC peuvent être variées et 20% des victimes peuvent décéder dans les mois suivants l’accident. Environ 75% des survivants peuvent expérimenter des séquelles importantes. En France, on dénombre environ 500 000 personnes affectées par cette maladie, dont les trois quarts sont des seniors de plus de 65 ans, et 150 000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.

Préoccupations de la Santé publique et Importance de la Mutuelle

Les AVC représentent une préoccupation majeure pour la santé publique. La souscription à une mutuelle est fortement conseillée pour couvrir les dépenses sanitaires liées à cette maladie, notamment les traitements médicaux, les séances de rééducation et les soins paramédicaux en cas de paralysie partielle ou totale.

Les personnes les plus à risque de subir un AVC sont principalement les seniors de plus de 65 ans, notamment celles qui ont des conditions de santé préexistantes. Les facteurs de risque incluent :

  • Hypertension
  • Diabète
  • Artériosclérose
  • Troubles cardio-vasculaires
  • Troubles de la coagulation
  • Antécédents d’AVC
  • Surpoids
  • Taux élevé de cholestérol
  • Apnée du sommeil

Pour diagnostiquer un AVC, un médecin réalise un examen clinique complet, incluant notamment :

  • Scanner cérébral
  • Examen des vaisseaux du cerveau et du cervical
  • Échographie doppler cardiaque
  • Électrocardiogramme
  • Bilan biologique

Ces examens permettent de détecter la région du cerveau atteinte et de déterminer le type d’AVC, qu’il soit ischémique ou hémorragique.

La connaissance des symptômes d’un AVC est cruciale, et des signes tels que la paralysie soudaine, la perte des sens, et les troubles de la parole doivent inciter à consulter immédiatement un médecin. Les traitements varient selon le type d’AVC et peuvent inclure des médicaments anticoagulants, de la réadaptation physique, ou une intervention chirurgicale.

Le soutien des proches, l’assistance de personnel soignant, et une rééducation adaptée sont également essentiels au rétablissement du patient. Un séjour hospitalier de durée variable peut être nécessaire, et certains patients peuvent observer une amélioration dans l’année suivant l’AVC, particulièrement avec des soins adéquats.

En cas de séquelles handicapantes persistantes, le placement du senior dans un établissement de soins spécialisé peut être envisagé, et le respect scrupuleux des recommandations médicales est essentiel pour prévenir les récidives, notamment si l’AVC a été provoqué par une hausse soudaine de la pression artérielle.

La prévention de l’AVC implique principalement de contrôler et de gérer les facteurs de risque associés, tels que l’hypertension, l’obésité et le tabagisme. Il est essentiel d’adopter un mode de vie sain et d’effectuer des contrôles médicaux réguliers pour identifier et traiter tout problème de santé potentiel qui pourrait augmenter le risque d’AVC. Voici quelques mesures de prévention :

  • Contrôle régulier de la tension artérielle : L’hypertension est un facteur de risque majeur d’AVC, et sa gestion est essentielle pour prévenir les attaques cérébrales.
  • Maintien d’un poids santé : L’obésité est également un facteur de risque, et le maintien d’un poids santé à travers une alimentation équilibrée et l’exercice peut aider à réduire le risque.
  • Arrêt du tabac : Le tabagisme augmente le risque d’AVC, et arrêter de fumer est une étape cruciale dans la prévention des AVC.
  • Gestion du cholestérol : Les personnes doivent vérifier régulièrement leur taux de cholestérol et suivre les recommandations médicales concernant les médicaments hypocholestérolémiants et les modifications du mode de vie.
  • Consultation médicale : En cas de symptômes tels que des migraines inhabituelles, une consultation médicale est cruciale pour évaluer le risque d’AVC et prescrire un traitement préventif si nécessaire.
  • Adhérence au traitement médical : Les traitements prescrits pour contrôler la tension artérielle et le cholestérol ne doivent pas être modifiés ou interrompus sans avis médical.
  • Limitation de la consommation d’alcool : Une consommation modérée d’alcool est recommandée.
  • Gestion du diabète : Un contrôle adéquat de la glycémie est également essentiel pour réduire le risque d’AVC.
  • Activité physique régulière : L’exercice régulier contribue à maintenir une bonne santé cardiovasculaire.
  • Alimentation équilibrée : Une alimentation riche en fruits, légumes, protéines maigres, et faible en graisses saturées et en sel, contribue à la prévention des AVC.

En adoptant ces mesures de prévention, les individus peuvent réduire significativement leur risque de subir un AVC et promouvoir une meilleure santé globale.

La différence entre l’AVC et l’AIT

Les manifestations de l’accident sont semblables à celles de l’AVC, et on peut raisonner que l’AIT est un annonciateur de l’AVC dans 5% des cas. En effet, la différence entre l’AVC et l’AIT est la durée de l’affection et du déficit.

L’AIT ou l’Accident Ischémique Transitoire résulte d’un arrêt de la circulation du sang dans le cerveau dû à un caillot. Plus de 25% des cas d’AVC sont provoqués par une rupture d’anévrisme, autrement dit une hémorragie dans le cerveau suite à une rupture d’un vaisseau sanguin cérébral.

Plus de 150 000 personnes par an en moyenne subissent l’AVC en France lui plaçant au premier rang pour cause de handicap. L’AVC peut-être dû au tabagisme, à l’alcoolisme, à la sédentarité et aussi à une mauvaise hygiène alimentaire. En cas de symptôme d’AVC ou d’AIT, il faut accélérer l’intervention des professionnels de santé et faire appel au SAMU le plus vite possible.

Qu’en est-il des remboursements des dépenses de soins en cas d’AVC ou d’AIT ?

L’Accident Ischémique Transitoire ou AIT est un accident non invalidant. Cependant, le patient doit suivre des traitements qui engendrent des frais de soins. La Sécurité Sociale ne rembourse pas en totalité les frais de soins d’AIT, ni le diagnostic, ni les consultations ni les frais hospitaliers. A cet effet, en souscrivant une complémentaire santé, il est important de considérer la garantie de cet accident AIT, surtout si le bilan sanitaire en identifie un signe.

L’AVC n’est pas non plus pris en charge en totalité par Sécurité Sociale, si l’analyse conclut que l’accident n’est pas invalidant. Par contre, si le cas est grave et l’on considère l’accident parmi les affections longues durées, l’Assurance maladie promet une prise en charge à 100% pour les traitements, les médicaments, les examens, et non pas pour certains postes tels que le forfait hospitalier, les dépassements d’honoraires, la participation forfaitaire de 1€ et la franchise médicale.

Devant une telle situation, les assurés du régime obligatoire de la Sécurité Sociale se doivent de souscrire une mutuelle santé, voire une mutuelle prévoyance, car l’AVC peut devenir invalidant duquel il faut prévoir la rente ou les indemnités journalières en cas de perte de revenu.

Le grand groupe d’assurance allemand fondé en 1890 fait aussi partie des assureurs proposant cette assurance santé complémentaire pour les seniors. À titre d’information, Allianz gère aujourd’hui un portefeuille de 85 millions de protégés répartis dans les 70 pays où il est implanté.

Le contrat dédié aux personnes âgées de ce groupe propose des garanties renforcées sur les postes comme les frais d’hospitalisation, les soins dentaires, optiques, les cures thermales et les médecins douces non prises en charges par l’assurance-maladie. La souscription de cette assurance ne requiert pas de formalités médicales. Les garanties sont accessibles sans délai d’attente et elles durent à vie.

Voici quelques exemples de remboursement de cet assureur :

  • Les frais de séjour et la salle d’opération des établissements conventionnés sont remboursés à hauteur de 300 % de la base de remboursement de la Sécurité sociale (BR). Il en est de même pour les séjours hospitaliers dans les établissements non conventionnés et les frais de transport.
  • La prise en charge de la chambre particulière est de 100 euros par jour quel que soient le lieu d’hospitalisation et l’établissement hospitalier.
  • Les honoraires médicaux des médecins adhérant à un dispositif de pratique tarifaire maîtrisé et les actes de chirurgie sont quant à eux remboursés à hauteur de 300 % de la BR contre 200 % pour les médecins non-adhérents.
  • Le contrat prévoit un frais d’accompagnant de 40 euros par jour et des frais annexes pour la télévision de 5 euros par jour dans la limite de 20 jours par séjour hospitalier.

Les intéressés peuvent demander une demande de devis gratuit sur le site de l’assureur. S’il souhaite comparer les mutuelles santé moins chère seniors et trouver celle qui propose le tarif le plus abordable, ils peuvent utiliser gratuitement notre comparateur de mutuelle santé.