Le cancer de l’ovaire : Types, causes, symptômes et traitements

Le cancer de l’ovaire est une préoccupation majeure en oncologie gynécologique, particulièrement difficile à détecter précocement en raison de ses symptômes subtils et variés. Environ 3,000 cas sont diagnostiqués annuellement, souvent à un stade avancé, ce qui réduit considérablement les chances de survie. Ce cancer peut se développer à partir de différentes structures de l’ovaire, et ses principales causes incluent des facteurs génétiques et environnementaux, comme la ménopause tardive ou l’absence de grossesse. Le diagnostic implique des examens cliniques et des tests sanguins, tandis que les traitements varient de la chirurgie à la chimiothérapie, souvent couverts partiellement par l’assurance maladie.

Les ovaires sont deux glandes génitales femelles qui produisent des ovules et sécrètent des hormones sexuelles féminines. Le terme “cancer de l’ovaire” désigne un groupe de tumeurs malignes qui affectent ces organes. Ce cancer peut se développer à partir de l’épithélium (le tissu de surface de l’ovaire), du stroma ou des cellules germinales responsables de l’ovulation et de la production d’hormones. Les tumeurs épithéliales représentent environ 90 % des cas de cancer de l’ovaire et sont généralement plus traitables par chirurgie. Les tumeurs germinales, en revanche, représentent environ 10 % des cas et affectent souvent les femmes plus jeunes; leur traitement peut être plus complexe.

Le défi de cette maladie est son absence de symptômes distinctifs au début, ce qui entraîne souvent un diagnostic à un stade avancé. À ce stade, les taux de survie à 5 ans sont estimés à environ 30 %, contre 90 % si la maladie est diagnostiquée à un stade précoce.

Les symptômes qui peuvent apparaître à un stade avancé incluent :

  • Des troubles digestifs : ballonnements, problèmes de transit, perte d’appétit ou prise de poids.
  • Des symptômes gynécologiques : saignements entre les menstruations, cycles menstruels irréguliers, et pertes vaginales inhabituelles.
  • Des sensations d’inconfort abdominal : augmentation de la taille de l’abdomen, mictions fréquentes et douleurs pendant les rapports sexuels.
  • Maux de dos.

Il est important de noter que ces symptômes peuvent également être attribués à d’autres conditions médicales. Seul un médecin peut poser un diagnostic précis et orienter vers un traitement approprié.

Des études ont montré que certains cas de cancer de l’ovaire peuvent avoir une origine génétique. Cependant, seulement environ 10 % des femmes atteintes ont des antécédents familiaux de cancer de l’ovaire, du sein ou de l’utérus.

Parmi les facteurs de risque associés à cette maladie, on compte : une ménopause tardive, l’utilisation de traitements hormonaux substitutifs, une puberté précoce, l’absence de grossesse et le surpoids.

Le cancer de l’ovaire est considéré comme une affection de longue durée (ALD), ce qui permet une prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie sur la base du tarif de base de la Sécurité Sociale (BRSS). Le médecin traitant initie ce processus en remplissant le protocole de soins. L’Assurance Maladie couvre les médicaments “vignette bleue”, les frais d’hospitalisation, le transport sanitaire et certains appareillages. Cependant, le forfait hospitalier, les frais pour une chambre particulière, les actes hors protocoles de soins et les dépassements d’honoraires restent à la charge du patient.
Ces dépenses peuvent être couvertes par une mutuelle de santé. Il est donc conseillé de souscrire à une mutuelle, en particulier parce que le traitement du cancer de l’ovaire peut être long et coûteux. Les cotisations varient d’une mutuelle à l’autre, il peut donc être utile de comparer les offres avec un comparateur de mutuelle senior pour trouver une option abordable et adéquate. Il est également important de noter que les patients en ALD n’ont généralement pas à avancer les frais pour les actes remboursés par l’Assurance Maladie.

La plupart du temps, les symptômes du cancer de l’ovaire apparaissent tardivement, souvent lorsque la maladie est à un stade avancé. Le diagnostic est établi par un médecin et peut inclure différents types de traitements comme la radiothérapie, la chimiothérapie ou la chirurgie, selon le cas. Pour l’examen clinique, le médecin réalise la palpation de l’abdomen et des seins pour détecter des masses anormales, suivie d’un toucher rectal et vaginal. Si une masse est détectée, une échographie endovaginale est prescrite. Des tests supplémentaires, tels qu’une imagerie par résonance magnétique (IRM), peuvent être nécessaires pour déterminer la nature de la masse et vérifier si la maladie s’est propagée à d’autres organes.
Un test sanguin mesurant le taux de CA 125 peut également être effectué. Un taux élevé peut indiquer la présence de cancer de l’ovaire, mais une biopsie est nécessaire pour un diagnostic définitif.
Le traitement dépend du stade du cancer, de la taille et de la localisation de la tumeur, et de l’état de santé général de la patiente. En général, la chirurgie est le traitement de première intention pour les cancers à un stade peu avancé. La chimiothérapie peut être utilisée avant ou après la chirurgie pour réduire la taille des tumeurs ou pour éviter une récidive. Si le cancer s’est étendu à d’autres organes, la chimiothérapie peut être la seule option pour contrôler la progression de la maladie.