Mutuelle santé senior : le cancer du poumon

Les impacts d’une mauvaise habitude de vie peuvent commencer à se manifester à partir de la cinquantaine ou de la soixantaine. A titre d’exemple, le cancer du poumon, qui est majoritairement causé par la consommation de tabac et de cigarettes, commence généralement à se former à partir de ces tranches d’âge. Le cancer, étant une maladie potentiellement mortelle, est pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Le point sur les symptômes, les causes, le traitement et les mesures préventives pour éviter l’aggravation de cette pathologie.

Le cancer du poumon est l’un des cancers les plus courants et le tabagisme est le facteur de risque principal. Deux grands types de cancers du poumon sont identifiés : les carcinomes non à petites cellules et les carcinomes à petites cellules. Il existe d’autres classifications du cancer du poumon, y compris les cancers primitifs, qui se développent d’abord dans les poumons, et les cancers secondaires, qui commencent ailleurs dans le corps et métastasent aux poumons.

Les cancers primitifs du poumon peuvent être de plusieurs types, notamment :

  • les carcinomes épidermoïdes,
  • les adénocarcinomes,
  • les carcinomes à grandes cellules,
  • les carcinomes à petites cellules.

Les cancers non à petites cellules évoluent en 4 stades. Au stade 1, le cancer est localisé dans le poumon. Au stade 2, le cancer s’est étendu aux ganglions lymphatiques voisins. Au stade 3, le cancer s’est propagé aux organes voisins, par exemple la paroi thoracique. Au stade 4, le cancer s’est étendu à un organe plus éloigné ; c’est ce qu’on appelle une métastase.

Les cancers à petites cellules sont généralement classés en 2 stades.

  • Au stade limité, le cancer est resté dans le thorax,
  • Au stade étendu, le cancer s’est propagé à d’autres organes en dehors du thorax.

Le cancer du poumon peut récidiver après le traitement, qu’il réapparaisse au même endroit (récidive locale), près de l’endroit initial (récidive régionale), ou dans une autre partie du corps (métastase à distance).

Le cancer du poumon est l’une des maladies les plus meurtrières. Le taux de survie à 5 ans est d’environ 18 % chez les femmes et 14 % chez les hommes. Malgré un traitement approprié, les rechutes ne sont pas rares. De plus, cette maladie peut se propager à d’autres parties du corps, entraînant des complications comme la pneumonie ou la bronchite. Dans le cas d’un cancer du poumon à petites cellules, le cancer peut également former des métastases dans des organes distants, tels que les os, le cerveau et le foie.

Les symptômes d’un cancer du poumon peuvent ne pas être évidents aux premiers stades de la maladie. Cependant, avec la croissance de la tumeur, des symptômes tels que la toux persistante, la douleur thoracique, les crachats sanglants, la respiration sifflante, la perte de poids et la faiblesse peuvent apparaître. Le patient peut également avoir des infections respiratoires récurrentes, comme la bronchite ou la pneumonie. Un médecin peut détecter une masse anormale lors de l’auscultation, ou une radiographie peut montrer un poumon affaissé ou rempli de liquide.

Un cancer du poumon à petites cellules peut également causer des symptômes tels que la douleur aiguë à l’épaule, la faiblesse de la paupière et la transpiration réduite du côté du corps affecté. Il peut également entraîner une hypercalcémie, qui peut provoquer des symptômes tels que :

  • nausées,
  • soif intense,
  • confusion,
  • besoin fréquent d’uriner.

Des symptômes tels que des crampes musculaires, la confusion, les vomissements, etc., peuvent être le signe d’un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique. Une production excessive de corticostéroïdes peut provoquer une augmentation de la pression artérielle et du taux de sucre dans le sang. D’autres troubles, tels que la perte de coordination des mouvements, la difficulté à monter les escaliers, les tremblements dus à une mauvaise communication entre les muscles et les nerfs, et les attaques du système nerveux central, peuvent également être des signes de cette maladie grave.

Cette affection est due dans environ 85 % des cas au tabagisme. Les risques de contracter ce cancer sont multipliés chez un individu fumeur. Une personne qui consomme un paquet de cigarettes par jour pendant un an est considérée comme une personne à haut risque. Plus la durée d’exposition est longue, plus les chances de la personne de souffrir de cette maladie sont élevées.

Outre la consommation excessive du tabac, un travailleur exposé à des substances d’origine chimique, biologique cancérogène pourrait aussi être prédisposé à cette maladie. L’exposition à l’amiante combinée à la consommation de tabac multiplie par 50 le risque d’avoir un cancer du poumon. Les gaz d’échappement du moteur diesel, le chrome, la silice, l’arsenic et le radon dans les régions granitiques sont également identifiés comme facteurs de risque dans l’apparition de cette pathologie.

Enfin, les antécédents de santé du patient peuvent aussi augmenter le risque de cette pathologie. Les facteurs de risques sont la BPCO, la silicose, la tuberculose. Les chercheurs étudient encore le rapport entre les facteurs génétiques et l’apparition de ce type de cancer.

Le médecin traitant prescrit souvent un examen clinique comprenant une prise de sang, une radiographie du thorax et un scanner thoracique pour confirmer la présence de cette pathologie. La biopsie permet de confirmer s’il s’agit d’un cancer à petites cellules ou non.

Le traitement dépend toutefois du type des cellules du cancer, de sa localisation et de la taille de la tumeur. Selon l’état de la tumeur, le médecin consulte l’avis du patient sur le traitement thérapeutique pour un consentement mutuel. Le traitement du cancer se fait souvent par trois étapes :

L’intervention chirurgicale :
Le médecin pourrait retirer le lobe pulmonaire où se trouve la tumeur. Il peut aussi retirer complètement l’un des deux poumons ou l’ensemble des ganglions lymphatiques affectés par les cellules cancéreuses.

La radiothérapie :
La radiothérapie, quant à elle, utilise les rayons ionisants pour détruire les cellules cancéreuses. Cette prise en charge peut être associée à la chimiothérapie ou à la chirurgie.

La chimiothérapie :
Dans le cadre du traitement de cette affection, la chimiothérapie comprend l’utilisation de médicaments anticancéreux par voie veineuse ou par voie orale. Certains médicaments arrêtent la prolifération de la maladie, mais ils affectent aussi les cellules saines, ce qui provoque parfois des effets secondaires, tels que la chute des cheveux. D’autres médicaments visent à empêcher l’augmentation des tumeurs.

Les dépenses de soins pour tous les types de cancer sont généralement remboursées à hauteur de 100 % selon la BRSS. Le patient bénéficie ainsi d’une exonération du ticket modérateur pour les soins liés à cette maladie. Cependant, la Sécurité sociale ne rembourse pas le forfait journalier, le reste à charge et les traitements ou examens médicaux n’ayant aucun lien avec ce cancer.

Pour obtenir un remboursement satisfaisant, il est conseillé de souscrire à une mutuelle santé senior qui complète cette prise en charge incomplète de l’assurance-maladie. On retrouve plusieurs mutuelles santé proposant des tarifs abordables pour les seniors. Pour les identifier, ils peuvent utiliser un comparateur de mutuelles. Cet outil gratuit aide à trouver en quelques clics la mutuelle proposant une cotisation moins chère avec les garanties appropriées. Il est ensuite important de vérifier les détails tels que la rapidité du remboursement.

Les mesures préventives primaires consistent principalement à éviter les facteurs de risque comme le tabagisme. Un traitement pour l’arrêt du tabac est fortement recommandé pour les fumeurs. Pour les travailleurs qui sont exposés à des substances cancérigènes dans leur environnement de travail, des visites médicales annuelles de surveillance sont nécessaires, ainsi que le respect des consignes de sécurité et l’utilisation d’équipements de protection individuelle en bon état.

Swisslife, un groupe d’assurance-vie et de gestion de patrimoine suisse, propose un contrat de mutuelle santé adapté aux besoins des seniors retraités. La souscription ne requiert pas le remplissage d’un questionnaire médical, quel que soit l’âge du souscripteur. Le contrat mutuelle santé pour seniors de cet assureur propose 8 niveaux de garanties adaptés aux besoins du senior, selon ses attentes et son budget.

Ainsi, à partir du niveau 2, il peut bénéficier d’une prise en charge pour les dépenses en pharmacie et dentaire non remboursées par la Sécurité sociale, ainsi qu’un forfait supplémentaire pour médecines douces et pour une chambre individuelle en cas de séjour hospitalier. A partir de ce niveau 2, il peut également recevoir un capital en cas de perte totale et irréversible d’autonomie. Dans le niveau 8, les honoraires dans le cadre de l’OPTAM, les frais de séjour, le forfait hospitalier, les soins dentaires, inlays, onlays sont remboursés à hauteur de 300 % du BR. Le remboursement des prothèses et appareillages auditifs, orthopédiques, capillaires est également fixé à hauteur de 300 % avec un forfait pour appareil auditif par an de 1 100 euros. Pour les cures thermales remboursées par la Sécurité sociale, la prise en charge de l’assureur dans la formule 8 est fixée à 300 % de la BR, avec un forfait supplémentaire de 150 euros par assuré.

Pour faciliter la vie des assurés, la mutuelle Swiss Life pour seniors propose une garantie d’assistance incluant la téléconsultation, le rapatriement pour l’assuré et sa famille, une indemnité annuelle pour financer le répit de l’aidant ainsi qu’une aide à domicile. Par ailleurs, cette complémentaire santé pour seniors propose un accès au réseau Carte Blanche et des remboursements rapides. Un bonus fidélité en optique et dentaire est aussi offert à partir de la troisième année d’adhésion. Les seniors retraités intéressés par cette garantie peuvent demander un devis gratuit sur le site de Swisslife ou se rendre à l’agence la plus proche.