Femme enceinte : Prestations remboursées par la securité sociale et les mutuelles

Dès le début du troisième mois de grossesse, la Caisse d’Allocations Familiales et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie doivent être informées par une déclaration de grossesse. Ces deux organismes doivent être situés au même lieu de résidence que la future mère. Une lettre recommandée, jointe à un certificat médical indiquant la date probable d’accouchement, doit être envoyée à l’employeur, idéalement bien plus de deux mois avant la date d’accouchement.”

Notez que je n’ai pas pu vérifier si l’information sur la “Mutuelle Femme Enceinte” est correcte car elle est spécifique à une politique d’assurance qui peut varier selon les fournisseurs et le pays. Je vous conseille de vérifier ces détails avec le fournisseur d’assurance en question.

La femme enceinte doit effectuer des analyses de sang, notamment pour déterminer son groupe sanguin et vérifier son immunité contre des maladies susceptibles de se transmettre à l’enfant, comme la rubéole ou la toxoplasmose.

À partir du quatrième mois de grossesse, la femme doit consulter son médecin chaque mois. Chaque consultation comprend un contrôle médical et des analyses biologiques. Au moins trois séances d’échographie doivent être réalisées avant l’accouchement, dont deux entre le 1er et le 5ème mois, et une à partir du 6ème mois de grossesse. Quatre mois après l’accouchement, la femme doit passer par un contrôle clinique auprès de son médecin ou d’une sage-femme.

Afin de pouvoir réserver une chambre individuelle, il est nécessaire de contacter à l’avance l’établissement dans lequel la femme souhaite accoucher. Il est à noter que la Sécurité sociale prend en charge les frais d’un hôpital ou d’une clinique conventionnée. En effet, les prestations d’établissements non conventionnés sont coûteuses et donc faiblement remboursées.

Bien que la participation forfaitaire de 1 € ne soit pas prise en charge par l’Assurance maladie, tous les contrôles médicaux obligatoires effectués par une femme enceinte (du 1er jusqu’à la fin du 5ème mois de grossesse) sont remboursés à hauteur de 100 % sur la base du tarif conventionnel. L’Assurance maladie rembourse également en totalité tous les frais relatifs à la grossesse ainsi qu’après l’accouchement, du début du 6ème mois jusqu’au 12ème jour après l’accouchement. Ce remboursement exclut toujours la participation forfaitaire de 1 € ainsi que les dépassements d’honoraires.

Outre 8 séances de préparation à l’accouchement, l’Assurance maladie rembourse également en totalité la troisième échographie. Une femme enceinte doit aussi savoir que les 10 séances de rééducation après l’accouchement ainsi que tous les suivis de son enfant jusqu’à la 6ème année de celui-ci sont entièrement couverts.

Selon le contrat de garanties, une complémentaire santé permet de rembourser partiellement ou totalement les frais non couverts par la Sécurité sociale. Les cas non remboursés sont notamment :

  • les dépassements d’honoraires pratiqués par les médecins non conventionnés
  • le ticket modérateur constituant 30 % des frais non remboursés pendant les 6 premiers mois de grossesse
  • les divers frais relatifs au « confort », notamment le lit d’accompagnant, la télévision
  • le supplément pour une chambre individuelle pendant le séjour en hôpital

Il est à rappeler que la prime de naissance varie entre 50 à 200 € selon certaines mutuelles.

Notez qu’il est toujours conseillé de vérifier les informations précises avec le fournisseur d’assurance et le professionnel de la santé, car les politiques et les pratiques peuvent varier.

La CAF est l’un des organismes à informer en priorité afin de pouvoir bénéficier d’aides financières, si les ressources sont inférieures au montant maximal fixé et si d’autres critères sont respectés. Ces aides incluent la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE), l’aide d’une travailleuse familiale, les allocations familiales, la prime de naissance, le complément familial, ainsi que l’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP).

Le congé de maternité est d’au moins 16 semaines, dont au moins 6 semaines avant l’accouchement et 10 semaines après l’accouchement. La maman salariée percevra des indemnités journalières tout au long de son congé de maternité.

La femme devra envoyer une attestation de reprise de poste ainsi qu’un certificat d’accouchement à la fin de son congé maternité. Ces documents doivent parvenir à la CPAM au plus tard 2 jours avant la fin de ce congé. Quant à l’acte de naissance de l’enfant, il doit être envoyé à la CAF dans les meilleurs délais après la naissance.

Il est toujours important de vérifier ces informations avec les organismes compétents, car les politiques peuvent varier selon les situations individuelles et le lieu de résidence.

Si vous êtes enceinte, souscrire à une mutuelle complémentaire santé est d’une importance capitale. En effet, la couverture de la Sécurité sociale ne suffit pas toujours à garantir une prise en charge complète de votre situation.

Des restes à charge minimes
L’un des principaux avantages d’une mutuelle santé quand vous êtes enceinte est la réduction des restes à charge tout au long de la grossesse. Suivi prénatal, examens et analyses diverses, échographies et monitoring, cours de préparation à l’accouchement, hospitalisation pour l’accouchement ou en cas d’urgence, et même le suivi postnatal : tous ces services sont inclus dans le forfait.

Un accouchement dans les meilleures conditions
La mutuelle santé propose une liste de cliniques où vous pouvez accoucher en toute sérénité et dans les meilleures conditions. Cette couverture vous assure une certaine tranquillité d’esprit, ce qui vous permet d’aborder l’accouchement en toute quiétude. La qualité des soins ne sera pas à remettre en question. Les médecins, notamment dans les cliniques privées, fournissent des soins et des préparations de haute qualité, ces services étant pris en charge par les mutuelles.

La formule du « tiers payant »
Après l’accouchement, vous pouvez bénéficier de la formule du « tiers payant », telle que celle proposée par eovi tiers payant, ce qui vous permet d’éviter de payer les frais hospitaliers en amont. Vous devrez simplement demander un formulaire de prise en charge auprès de votre assureur et le présenter à l’administration de l’hôpital. Il ne vous restera à payer que le ticket modérateur. Cette formule vous épargne des démarches de remboursement parfois complexes et longues. La prise en charge des mutuelles santé s’applique aussi bien pour les accouchements naturels que pour les césariennes.

Il est toujours recommandé de vérifier ces informations avec votre fournisseur d’assurance, car les politiques peuvent varier en fonction des situations individuelles et du lieu de résidence.