Prévention et traitement des attaques cérébrales chez les personnes âgées

 

Les attaques cérébrales, ou accidents vasculaires cérébraux (AVC), sont une cause majeure de décès, démence et handicap en France, touchant particulièrement les femmes. Malgré leur gravité, la couverture par la Sécurité sociale est complète uniquement si la victime est jugée invalide. Un manque de connaissance général sur les symptômes précurseurs de l’AVC persiste, affectant plus de 800 000 personnes. Il est vital de s’informer sur les symptômes, les traitements recommandés, et les mesures préventives, tout en envisageant une mutuelle senior pour une meilleure couverture.

L’AVC, ou Accident Vasculaire Cérébral, affecte de nombreuses personnes en France, surtout les personnes âgées. Dans les cas graves, un AVC peut être mortel et est la première cause de handicap physique ainsi que la troisième cause de mortalité dans le pays.

Qu’est-ce que l’attaque cérébrale des personnes âgées ?

Un AVC survient lorsqu’une partie du cerveau ne reçoit plus suffisamment d’oxygène, souvent due à un blocage ou une rupture des vaisseaux sanguins. Les conséquences peuvent inclure des handicaps physiques sévères, voire le décès. Les symptômes d’un AVC peuvent varier, mais ils comprennent souvent un engourdissement du bras, une perte soudaine de la parole, des troubles visuels, des maux de tête, une perte d’équilibre et des difficultés respiratoires.

Quelles sont les causes de l’attaque cérébrale des personnes âgées ?

  • Formation de caillots : Dans de nombreux cas, un AVC est causé par un caillot sanguin qui bloque une artère dans le cerveau.
  • Facteurs de risque : Certains facteurs augmentent le risque d’AVC, notamment le diabète, l’alcoolisme, le tabagisme, et l’obésité.
  • Antécédents cardio-vasculaires : Les personnes ayant des antécédents de problèmes cardio-vasculaires sont plus susceptibles de subir un AVC, en particulier en vieillissant.

Il est essentiel de connaître les signes et les risques d’un AVC, surtout chez les personnes âgées, pour pouvoir réagir rapidement en cas d’urgence.

Les attaques cérébrales, ou accidents vasculaires cérébraux (AVC), peuvent toucher toutes les tranches d’âge, mais les risques augmentent avec l’âge, doublant tous les 10 ans après 55 ans. Plus de la moitié des seniors de plus de 75 ans sont susceptibles de souffrir d’un AVC, qui peut parfois être récidivant, en fonction du mode de vie.

Un AVC est causé par l’arrêt brutal de la circulation sanguine dans le cerveau, souvent dû à la formation d’un caillot de sang ou de graisse bloquant une artère, ou à une hémorragie cérébrale. Voici comment reconnaître les signes précurseurs :

  • Faiblesse subite : Paralysie ou engourdissement soudain d’un côté du corps.
  • Difficultés de communication : Problèmes soudains pour parler, comprendre la parole, ou confusion.
  • Problèmes de vision : Diminution ou perte de la vue d’un œil.
  • Perte d’équilibre : Difficultés à marcher, vertiges, ou perte de coordination.
  • Mal de tête : Céphalée intense et soudaine sans cause connue.

En cas de ces symptômes, il est crucial d’appeler immédiatement le 15 pour une prise en charge rapide. Un traitement rapide est essentiel pour limiter les risques de séquelles graves ou le décès.

L’accident ischémique transitoire (AIT) présente des symptômes similaires à l’AVC, mais sans hémorragie cérébrale et la crise se résorbe généralement en moins de 24 heures. Pour différencier ces deux pathologies, un examen par IRM ou scanner cérébral est nécessaire. Après un AIT, une surveillance médicale est essentielle, car le risque d’AVC augmente dans les jours ou semaines qui suivent.

Le traitement des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dépend du type d’AVC et de l’état du patient. Voici les principales approches :

  • Fibrinolyse pour les AVC ischémiques : Ce traitement vise à dissoudre le caillot de fibrine bouchant l’artère. Administré via une perfusion veineuse, il est le plus efficace dans les 4 premières heures suivant l’apparition des symptômes. Il aide à rétablir rapidement la circulation sanguine dans le cerveau et à réduire les séquelles. Cependant, il existe un risque d’hémorragie intracrânienne.
  • Thrombectomie endovasculaire : Utilisée en cas de caillot dans une grande artère ou si la fibrinolyse est contre-indiquée, cette intervention chirurgicale consiste à retirer le caillot par voie endovasculaire, généralement dans les 6 heures suivant l’AVC.
  • Traitements médicamenteux : Pour prévenir la formation de nouveaux caillots, des médicaments tels que l’aspirine ou le clopidogrel peuvent être prescrits. Ils empêchent la coagulation ou l’agrégation des plaquettes. Les anticoagulants sont parfois utilisés, notamment en cas de migration de caillot du cœur au cerveau (fibrillation auriculaire).
  • Intervention chirurgicale : Dans certains cas d’AVC hémorragique ou ischémique, la chirurgie peut être nécessaire pour évacuer un hématome ou en cas de récidive des symptômes.

Il est crucial de souligner que le choix du traitement dépend du diagnostic et de l’évaluation du médecin. Une prise en charge rapide est essentielle pour minimiser les séquelles de l’AVC.

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est classifié comme une des 30 affections de longue durée (ALD) et, à ce titre, bénéficie d’une prise en charge par la Sécurité sociale, mais sous certaines conditions. Pour être éligible, les symptômes doivent être considérés comme invalidants, impactant significativement la capacité de travail et la vie quotidienne de la victime.

La couverture à 100 % par la Sécurité sociale concerne les traitements, médicaments et examens liés directement à l’AVC, mais il y a des exceptions :

  • Les dépassements d’honoraires des spécialistes et autres professionnels de santé.
  • La participation forfaitaire de 1 euro et la franchise médicale.
  • Le forfait hospitalier.
  • Les traitements homéopathiques et les huiles essentielles, dont le remboursement varie selon les politiques de l’Assurance maladie.

Il est important de noter qu’il peut y avoir des écarts entre le prix de vente des médicaments et le tarif de remboursement du régime général.

Pour pallier cette prise en charge partielle, en particulier pour les seniors sans mutuelle d’entreprise, il est conseillé de souscrire à une mutuelle santé senior. Cette couverture complémentaire sert à rembourser les frais non couverts par l’Assurance maladie. En utilisant un comparateur de mutuelles, il est possible de trouver une mutuelle santé adaptée aux besoins et au budget du senior, en comparant efficacement les différentes offres disponibles sur le marché.

Pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC), plusieurs mesures peuvent être prises :

  • Contrôle de la tension artérielle : Il est important de surveiller régulièrement sa tension artérielle, en particulier avec l’avancement en âge.
  • Arrêt du tabac et de l’alcool : La consommation de tabac et d’alcool augmente les risques d’AVC et d’autres pathologies cardiovasculaires. Leur arrêt est donc fortement conseillé.
  • Activité physique régulière : Pratiquer une activité physique adaptée à son âge, comme la marche, la natation ou le golf, est recommandée à raison d’environ 30 minutes par jour.
  • Alimentation équilibrée : Adopter une alimentation saine, en limitant les aliments riches en cholestérol, est crucial pour la santé cardiovasculaire.
  • Prudence avec les traitements hormonaux : Pour les femmes suivant un traitement hormonal pour la ménopause, une évaluation des risques d’AVC liés à ce traitement est conseillée.

Ces mesures préventives contribuent à réduire le risque d’AVC et à maintenir une bonne santé cardiovasculaire.