Mutuelles santé senior : le cancer du sein

L’incidence du cancer du sein est élevée chez la gent féminine. En France, on recense environ 58 000 nouvelles patientes atteintes de cette pathologie chaque année. Ce type de tumeur maligne affecte environ 1 femme sur 8 au cours de sa vie, et non pas 1 sur 9. Le cancer du sein résulte d’un dommage à l’ADN dû à de nombreux facteurs. Cette maladie fait partie de la liste des affections de longue durée prises en charge par l’Assurance-maladie. La couverture de la Sécurité sociale est limitée, la souscription à une mutuelle santé senior permet ainsi de compléter le remboursement des frais de soins. Zoom sur les symptômes, les causes et les traitements de cette pathologie.

Entre 1989 et 2005, on a constaté l’augmentation du taux de survie des patientes atteintes de cancer du sein, passant de 80% à 87%, grâce à l’amélioration des soins. En fait, une femme atteinte d’un cancer du sein peut ressentir des douleurs intenses dans les os. Elle peut avoir des problèmes respiratoires et de violentes névralgies, dont il ne faut pas prendre à la légère. L’examen clinique peut ne pas être suffisant, d’où les éventuelles recommandations du médecin pour un scanner du thorax, une échographie, une prise de sang, afin de pouvoir orienter le diagnostic.

Pour déterminer le stade du cancer du sein, il est important de réaliser un diagnostic complet, y compris la mammographie, l’IRM outre les examens cliniques annoncés supra. Il est donc possible de déterminer le stade local, s’il s’agit du développement de la tumeur au niveau du sein. Le stade régional est le stade d’extension de la tumeur au niveau de l’aisselle du même côté où il peut y avoir des ganglions atteints par la maladie. Le stade suivant est le niveau général ou le niveau à distance, lorsque la maladie a formé des métastases, en dehors du sein et de l’aisselle. Ici, les différents stades correspondent à l’étendue du cancer.

Il y a également la classification TNM pour déterminer les stades du cancer du sein. A cet effet, on utilise les chiffres 0 à 4 pour les 5 stades. Souvent les médecins décrivent ces stades de cancers autrement, à savoir :

  • le cancer du sein in situ (Stade 0),
  • le cancer du sein précoce (Stade 1A, 1B ou 2A),
  • le cancer du sein localement avancé où la tumeur atteint plus de 5cm, c’est le stade 2B, 3A, 3B ou 3C.
  • le cancer du sein métastatique qui se propage à d’autres parties du corps, c’est le stade 4 où le traitement est très difficile.

Cette tumeur maligne est la plus diagnostiquée chez les femmes et elle est la cause du décès d’1 femme sur 27. Elle apparaît surtout après 50 ans avec un taux de survie de 5 ans pour environ 87 % des cas selon l’âge de la patiente et le type de la maladie. Grâce au dépistage précoce et aux progrès de la médecine, le taux de mortalité affiche une baisse depuis ces dernières années. Divers symptômes peuvent indiquer le développement de cette maladie mortelle. Notez toutefois qu’à son stade précoce, il ne cause pas de douleur ni changement typique. Toutefois, si une femme remarque les symptômes suivants, elle devrait consulter son médecin traitant :

  • existence de nodule ou de boule au niveau du sein. Ces nodules ne provoquent pas de douleur. Cette grosseur est de consistance dure avec des contours non réguliers.
  • déformation du mamelon vers l’intérieur ou rétraction de la peau.
  • changement de la taille de la glande mammaire.
  • changement de la taille, de la couleur ou de la forme du mamelon accompagné de rougeur, d’œdème, de rétraction ou d’irritation alors que la patiente n’est pas dans une période d’allaitement.
  • écoulement du sang ou du pus du mamelon et augmentation de volume des ganglions lymphatiques des aisselles.
  • douleur de la poitrine différente de celle des règles mensuelles.

Au cas où le diagnostic n’est pas effectué dès l’apparition des premiers signes indicateurs, la tumeur peut augmenter de taille et se propager dans d’autres parties du corps. Ce qui entraîne des symptômes comme les douleurs des os, les vomissements, l’anorexie, la perte de poids, la jaunisse. La personne souffrant de cette pathologie peut aussi avoir des maux de tête, des muscles faibles et une double vision. Elle peut également se sentir essoufflée dès le moindre effort, tousser ou avoir un épanchement pleural.

Remarque : le développement d’un cancer du sein peut prendre plusieurs mois à plusieurs années. Les hommes peuvent être aussi affectés par cette maladie. Le pourcentage des victimes est d’environ 1 % parmi la gent masculine.

Plusieurs facteurs peuvent déclencher cette maladie mortelle. Le premier est l’âge. En effet, 3 cancers sur 4 apparaissent après 50 ans. En général, les femmes qui n’ont pas eu d’enfant, qui ont un enfant après l’âge de 30 ans, celles qui ont eu leur première règle avant 12 ans sont plus à risques de contracter cette maladie.

Les antécédents familiaux ou le fait d’avoir des kystes dans les deux seins ainsi que les causes génétiques ne sont pas à écarter. Les facteurs héréditaires concernent toutefois seulement 5 % à 10 % des cas. L’hérédité est mise en cause lorsqu’une parente proche (mère, sœur, tante) a été atteinte de cette pathologie avant l’âge de la ménopause. La transmission par voie héréditaire d’un gène muté, comme le « BRCA1 » ou le « BRCA2 », constitue ainsi un facteur de risque d’atteinte du cancer du sein.

Les recherches ont également montré que la prise de médicaments d’hormonothérapie pendant la ménopause et le mode de vie peuvent aussi influencer le risque de ce type de cancer. Ainsi, les femmes qui consomment de l’alcool, qui ont un surpoids ou qui sont inactives sont également plus à risques de contracter cette tumeur maligne. Le régime alimentaire riche en graisses animales, mais faible en fibres est aussi un facteur potentiellement déclenchant. Pour les hommes, l’exposition aux rayonnements ainsi que la cirrhose du foie peuvent aussi les prédisposer à cette maladie.

C’est souvent la femme elle-même, lors d’un auto-examen de ses seins, qui remarque la présence d’un nodule ou d’une masse dure, non douloureuse au niveau de son sein. Si elle détecte une anomalie, elle devra consulter rapidement son médecin traitant. Dans la plupart des cas, ces masses ne sont pas des tumeurs malignes, mais plutôt des kystes. Cependant, il est toujours recommandé de contacter son médecin ou son gynécologue afin que la prise en charge se fasse au stade initial de la maladie, facilitant ainsi le traitement.

Lors de la consultation, le médecin prescrit souvent une mammographie pour déterminer s’il s’agit d’un cancer du sein ou d’une autre affection. Cette radiographie au rayon X ne prend que quelques minutes et n’est généralement pas douloureuse. La mammographie s’accompagne souvent d’une échographie des deux seins. Le médecin pourrait aussi prescrire une IRM mammaire. Si les examens et les prélèvements indiquent des métastases de cellules cancéreuses, le médecin peut orienter la patiente vers d’autres examens, comme une radiographie du thorax, un scanner, une échographie de l’abdomen, une scintigraphie osseuse, etc.

La chirurgie, la chimiothérapie et l’hormonothérapie constituent les traitements les plus fréquemment utilisés contre cette maladie. Dans le cadre de l’intervention chirurgicale, par exemple, le chirurgien peut enlever la tumeur invasive du sein ainsi qu’une partie de la chaîne ganglionnaire de l’aisselle du côté affecté. L’opération chirurgicale est généralement nécessaire lorsqu’il y a plusieurs foyers de tumeur dans le sein ou si la tumeur dépasse 3 cm. Le traitement par chimiothérapie et par médicaments hormonaux peut permettre de conserver le sein en réduisant le volume de la tumeur. Toutefois, si ces traitements s’avèrent inefficaces, une opération chirurgicale peut être nécessaire. Il est important de noter que la chimiothérapie peut avoir des effets secondaires, comme l’anémie, la fatigue, la perte de cheveux et de poils.

La Sécurité sociale rembourse les soins et traitements liés à cette pathologie, y compris les médicaments de confort, les frais d’hospitalisation, le transport sanitaire et les prothèses mammaires. Cependant, certains frais, tels que la participation forfaitaire de 1 euro, le forfait hospitalier journalier, les frais de la chambre particulière et les dépassements d’honoraires des spécialistes et des médecins, restent à la charge du patient. Les actes qui ne sont pas inclus dans le protocole de soins, ainsi que le traitement d’autres maladies, comme la cirrhose du foie, ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. Par conséquent, il est recommandé de souscrire à une mutuelle santé senior qui complétera les remboursements de l’Assurance-maladie.

Le coût d’une mutuelle senior n’est pas nécessairement élevé. Il est possible de recourir à un comparateur de mutuelles pour vérifier. Cet outil gratuit et sans engagement permet de trouver en quelques clics l’assurance santé complémentaire senior proposant une cotisation plus abordable et des garanties adaptées à vos besoins. Après cette comparaison, il est important de vérifier l’existence du tiers payant et le délai de remboursement des soins de la mutuelle.

La mutuelle d’assurances MAAF propose également un contrat spécialement conçu pour les seniors. Le contrat, nommé VIVAZEN, offre des garanties pour des postes importants tels que les soins optiques, dentaires, auditifs et hospitaliers. L’assuré peut choisir entre cinq niveaux de garanties différents en fonction de ses besoins de couverture médicale.

Voici quelques exemples de remboursement de cette mutuelle santé senior. Pour les niveaux 4 et 5, les soins courants tels que les consultations généralistes, les actes médicaux et la radiologie sont remboursés à hauteur de 170 % et de 240 % du Base de Remboursement (BR), respectivement. Les auxiliaires médicaux et les analyses médicales sont remboursés à hauteur de 180 % et 250 % du Base de Remboursement Sécurité Sociale (BRSS), respectivement. Les soins et honoraires hospitaliers pour ces deux niveaux les plus performants sont pris en charge à hauteur de 200 % et 280 % du BR. Pour les honoraires paramédicaux, le remboursement de ce contrat Vivazen atteint 180 % du BR et 250 % du BR pour la garantie la plus élevée. La chambre particulière est remboursée à 60 euros par nuit ou 70 euros par nuit avec un bonus de fidélité après deux ans chez MAAF senior de 60 euros par an.

Les remboursements pour la chirurgie réfractive et les implants oculaires s’élèvent à 300 euros par œil et 450 euros par œil pour le niveau 5. Le plafond dentaire annuel pour ces deux niveaux est fixé à 1 500 euros et 2 000 euros, respectivement. En ce qui concerne les cures thermales remboursées par le régime obligatoire, le niveau 4 prévoit un remboursement à hauteur de 100 % du BR plus 150 euros par an, tandis que le niveau 5 prévoit un remboursement à hauteur de 100 % du BR plus 250 euros par an. Les intéressés peuvent demander un devis personnalisé sur le site de l’assureur.